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« Maintenant, les choses sérieuses vont commencer », a commenté Me. Menebhi tout en regrettant qu’il ait fallu plusieurs articles de presse et protestations des O.N.G pour que le ministre de la Justice et des Libertés ordonne de diligenter une enquête à ce propos. « Il a fallu l’intervention de l’ICPC, de Transparency Maroc, de l’OMDH, de l’Association des barreaux du Maroc et d’autres ONG pour que les choses commencent à bouger. Je trouve cela lamentable en ces temps où l’on parle de débat sur la réforme de la justice », s’est-elle désolée.
Me. Menebhi souhaite que cette enquête révèle le nom de ceux qui sont intervenus dans ce dossier pour qu’une simple affaire de vente d’un bien immobilier dure plus d’un quart de siècle. A cet effet, elle a demandé au procureur, le 26 juillet dernier, de joindre toutes les plaintes concernant cette affaire.
A ce propos, la plaignante fait référence à plusieurs plaintes déposées par elle dont celle datant du 27 janvier 2010 et concernant un expert et qui a été classée sans suite, celle déposée le 22 avril 2010 contre l’une des héritières Proton qui a connu le même sort ainsi que la plainte datée du 22 novembre 2010 et adressée à la Direction des affaires pénales et des grâces et classée de la même manière.
Me Menebhi fait également référence à deux plaintes adressées respectivement le 6 septembre 2011 au procureur général et au premier président de la Cour relatives à la disparition de documents importants du dossier déposé au secrétariat greffe. Des pièces qui prouvent, selon elle, l’immixtion dans cette affaire d’un diplomate étranger.
Concernant ce dernier dossier, Me. Menebhi nous a déclaré être en train de reprendre la plainte contre l’ex-ambassadeur et qu’elle a saisi, à cet effet, le ministère des Affaires étrangères.
Cependant une question demeure : le Parquet ira-t-il jusqu’au bout dans cette enquête ? Aura-t-il les mains libres pour rendre une justice tant attendue dans une affaire qui dure depuis 28 ans ? A rappeler qu’une enquête du Parquet concernant la disparition de pièces importantes du dossier a été ouverte, il y a plus de cinq mois, et que même l’inspection générale du ministère de la Justice et des Libertés a été saisie par la plaignante sans que suite ait été donnée à ses multiples requêtes.