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L’élection de Hamid Chabat à la tête du parti de la balance n’a pas cessé de faire des remous. Elle revient encore une fois au-devant de la scène. «Pas de répit dans la défense des fondements du parti de l’Istiqlal». C’est désormais l’appellation de la nouvelle ligne politique née de la contestation anti-Chabat. Une nouvelle naissance qui risque d’avoir beaucoup de retombées. Est-ce le chemin tracé vers une nouvelle scission ? Est-ce le prélude d’un nouveau projet ? Tous les intervenants lors de la conférence de presse organisée pour cette annonce se veulent rassurants. «C’est une ligne militante à l’intérieur du Parti de l’Istiqlal auquel nous vouons un profond attachement et à ces valeurs», n’ont-ils pas manqué de souligner. De plus, ils avancent qu’ils «ne constituent pas un courant, et qu’ils appellent seulement au respect de la démocratie interne».
Afin de se mettre au cœur de l’événement, il serait opportun de rappeler qu’après la tenue du 16ème congrès du parti de la balance, une plainte a été déposée pour invalidation de l’élection de Hamid Chabat au poste de secrétaire général, des membres du comité exécutif et de toutes les instances issues de ce Congrès. Une plainte qui souligne 40 violations enregistrées parmi lesquelles une violation de la loi sur les partis politiques, et un appel à l'invalidation de l'élection de Rachid Filali, désigné membre du comité exécutif de l'Istiqlal, alors qu'il n'a toujours pas été démis de ses fonctions au sein du ministère de l'Intérieur. Des violations et des dysfonctionnements qu’a repris en détail Me Noamane Sadik, avocat au barreau de Casablanca, représentant le parti de la balance dans cette affaire. Parlant du climat général du congrès, il se dit vraiment déçu. « L’anarchie, c’est ce qui a caractérisé en premier lieu toutes les opérations. Et les conditions de travail étaient dures.». D’après lui, ni la loi régissant les partis politiques ni celle relative au Parti de l’Istiqlal n’ont été respectées. Dysfonctionnement au niveau des congrès régionaux, de la commission
«Alors que nous parlons de la mise en application de la nouvelle Constitution, il serait peut-être plus opportun d’appliquer d’abord la loi au sein de notre parti», a déclaré pour sa part, avec fougue, Allal Mhani, membre du conseil national. L’occasion de remettre les pendules à l’heure. C’est le but recherché par les militants en déposant leur plainte. «Nous avons agi au nom des militants et pour la défense de leurs droits», a indiqué pour sa part Anas Bensouda, autre membre du Conseil national et l’un des initiateurs de la contestation
«Nous avons besoin de leaders de la trempe de Allal El Fassi et de Boucetta et non de populistes», une boutade qui voudrait transmettre plus de messages qu’il n’y paraîtrait!