-
Driss Lachguar reçoit les dirigeants des partis de Palestine, du Koweït et de Libye
-
La portée stratégique de la régionalisation avancée exige une implication accrue de tous les acteurs dans le processus de concertation et de dialogue constructif
-
La Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat libyens s'accordent sur la phase préliminaire des échéances électorales
-
Crise libyenne : Nasser Bourita souligne la nécessité impérieuse de s'imprégner de l'"esprit de Skhirat"
-
Libération de quatre ressortissants français retenus à Ouagadougou depuis décembre 2023 suite à la médiation de SM le Roi
Une plainte a été déposée le 16 octobre par l’Union nationale des professions libérales (UNPL) auprès de la Cour de cassation contre le chef du gouvernement, et ce «pour son refus d’entretenir un dialogue avec les représentants des professions libérales, afin de parvenir à une solution qui leur assurera le droit à la couverture médicale et à l’assurance sociale, surtout que la nouvelle Constitution a insisté sur le droit des professions libérales à une couverture médicale», selon une source de l’Union.
La requête introductive a été déposée suite au refus du chef du gouvernement de répondre aux demandes de réunion avec l’UNPL dans l’échéance légale de 60 jours, ce que les dispositions pertinentes du droit administratif assimilent à un refus.
Par ailleurs, s’il y a un secteur qui enregistre le plus de grèves et autres mouvements de protestation, c’est celui de la Justice. Mutapha Ramid, pour ne pas le nommer, a réussi, en très peu de temps, à faire l’unanimité contre lui. Elus de la Chambre des conseillers, notaires, magistrats, greffiers et ONG des droits de l’Homme… ont condamné la manière dont il gère le département de la Justice et des Libertés et le peu de cas qu’il fait des revendications qui lui sont adressées. Il aura réussi à avorter toute tentative de dialogue pour infliger à son département un blocage pour le moins dangereux.
Vu l’acharnement du gouvernement, enregistré ces derniers temps, contre toutes les formes de protestation et particulièrement à la suite de l’intervention musclée des forces de l’ordre contre le personnel de la justice qui protestait à Ifrane contre la décision anticonstitutionnelle de Mustapha Ramid d’effectuer des prélèvements sur les salaires des fonctionnaires grévistes, le Syndicat démocratique de la justice (SDJ) a décidé de porter plainte contre les ministres de la Justice et de l’Intérieur qui « donnent leur aval » aux forces de l‘ordre de disperser toute manifestation même pacifique par la force, avait indiqué un communiqué dudit syndicat.
D’autre part, le tonitruant ministre de l’Education nationale risque fort d’être appelé à la barre suite aux propos qu’il a tenus à l’égard d’une jeune fille d’une école primaire de la région de Marrakech. Après les questions des parlementaires, El Ouafa doit faire face à l’Association des parents de ladite école qui comptent le poursuivre en justice pour avoir moralement porté préjudice par des déclarations déplacées à l’honneur de la jeune écolière qui est de surcroît mineure et dont la scolarité se déroulait normalement jusqu’ici.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Nizar Baraka, a été lui aussi convoqué en début de ce mois par le tribunal de première instance de Rabat, en sa qualité de partie plaignante dans l’affaire concernant la divulgation de documents administratifs relatifs aux «primes échangées» entre l’ex-ministre des Finances, Salaheddine Mezouar et le Trésorier général du Royaume, Noureddine Bensouda.