-
Le portefeuille public compte 273 EEP à fin 2023
-
Banques: Le déficit de liquidité atteint 138,8 MMDH à fin octobre
-
Port de Tarfaya : 5 MDH pour l’extension de la halle aux poissons
-
Focus à Bakou sur les engagements de Bank Al-Maghrib pour réduire les risques climatiques
-
La 6ème édition de l'Africa Food Show du 20 au 22 novembre à Casablanca
Intitulé "Anticipation et gestion des risques d’évènements climatiques extrêmes et de catastrophes naturelles au Maroc", ce rapport souligne l’importance de mettre en place un fonds propre pour la gestion des catastrophes.
Ledit rapport, qui vient d’être publié sur le site électronique de l’IRES, met l’accent sur la nécessité de développer un mécanisme financier pour la gestion des risques de catastrophes, des procédures de comptabilité et d’audit transparentes.
Il appelle aussi à l’intégration dans les stratégies de gestion des risques des instruments de protection sociale, comme les prestations sociales, telles que les microcrédits, qui contribuent à atténuer les répercussions immédiates des catastrophes pour les groupes les plus vulnérables et ainsi empêcher que la scolarisation ou la vente de biens de production ne soient interrompues, ce qui aura un impact positif à moyen et long termes.
L’étude recommande également le développement de la connaissance des risques, des systèmes d’information et de communication, afin d'évaluer systématiquement les aléas, les vulnérabilités et les risques à différentes échelles, nationale, régionale, provinciale et communale.
Ces systèmes d'information permettront d’évaluer les coûts humains, économiques et environnementaux de l’accroissement de la vulnérabilité des populations, ainsi que le coût de mesures d’adaptation préventives et de l’amélioration de la gestion des catastrophes.
Lesdits systèmes devraient renforcer le système national d’alerte précoce et permettre de fonder des décisions politiques sur des "données fiables" et une analyse coût-bénéfice "appropriée", selon le rapport qui souligne l’importance de développer une plateforme nationale d’information et de partage de données.
L’étude, qui relève la vulnérabilité du Maroc aux extrêmes climatiques, est favorable pour la promotion du transfert des technologies et de la recherche scientifique et de leur mise en œuvre pour la réduction des risques de catastrophes.
Cette étude démontre, à l’aide de chiffres et données scientifiques, les impacts des risques climatiques extrêmes sur l’économie nationale et analyse la structure du système de gestion des catastrophes naturelles.
La vulnérabilité du Maroc aux extrêmes climatiques est aggravée par de multiples contraintes biophysiques, telles que la désertification, la diminution des ressources hydriques et la dégradation des écosystèmes, réduisant les moyens d’existence de la population et limitant leurs capacités d’adaptation.