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Mardi, Abbas El Fassi en patron de la majorité a demandé à ses troupes d’accorder leurs violons et de parler d’une même voix sous la Coupole. Ces recommandations ne concernaient pas seulement la loi de finances mais aussi les projets de lois relatifs aux partis et à la Chambre des députés. En plus de l’examen de la loi de Finances, un bilan de parcours devrait également être présenté aux parlementaires réunis en session extraordinaire. «La cohésion des composantes de la majorité est, on s’en doute bien, la première préoccupation du Premier ministre. Une majorité gouvernementale qui va dans tous les sens et cède à la cacophonie perd toute crédibilité. Et cela, Abbas El Fassi veut absolument l’éviter à la veille d’un scrutin législatif déterminant», soutient un Istiqlalien en vue.
Tous les possibles de la Koutla
Cohésion mais pas à n’importe quel prix, et surtout pas celui de la crédibilité. C’est le son de cloche que fait entendre l’Union socialiste des forces populaires. « Notre parti sera intransigeant. Il n’est pas question de donner un chèque en blanc au projet de loi de Finances. Autant nous sommes tenus à la cohésion de la majorité autant les pratiques qui réduisent la portée de la majorité gouvernementale ne seront pas admises. A la veille des élections, il faut un minimum de cohérence dans la démarche des composantes de la majorité et ce pour plus de crédibilité », déclare un dirigeant de l’USFP.
La cohérence de la majorité a d’ailleurs été entamée avec la formation récente du pôle libéral composé du RNI, du MP et de deux partis de l’opposition, le PAM et l’UC. Le projet de loi de Finances que présente le patron du RNI paiera-t-il pour cette incongruité politique donnant à voir deux formations politiques de la majorité présenter derrière la bannière du pôle libéral des amendements en contradiction totale avec ceux de la majorité et ce lors de la préparation des lois électorales ? En tout cas, les débats s’annoncent d’ores et déjà vifs sous la Coupole.
De tout cela, il a été probablement question hier en fin d’après-midi lors de la réunion au sommet de la Koutla. Les leaders de l’USFP, l’Istiqlal et le PPS devaient de nouveau se retrouver pour débattre du grand dossier électoral. Le Bloc démocratique parviendra-t-il à aborder à l’unisson le rendez-vous électoral ? « J’espère qu’on parviendra à se mettre d’accord au moins sur quelques circonscriptions », souhaite un membre du Bureau politique du parti de la Rose.
Une réunion qui fait figure de la dernière chance tant il est vrai que les partis de la Koutla sont invités « à dépasser leurs petites querelles ». « Il est aujourd’hui plus que jamais important que nous parvenions en tant que Koutla à l’annonce d’une alliance politique claire au regard de tout ce qui nous attend sous l’égide de la nouvelle Constitution », déclare sur un ton ferme un cacique du PPS. Ce à quoi répond un Ittihadi très impliqué dans la question des alliances : «Tout est possible dans la conjoncture actuelle, mais à condition de faire mûrir les conditions».