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« Il ne s’agit en fait que du rétablissement d’un droit », nous a déclaré une source du Parti de la colombe avant de nous informer que sa formation politique a porté l’affaire devant le Conseil constitutionnel suite à la fraude qui a caractérisé ces élections. « Les résultats ont été faussés. L’opération de recomptage des voix a démontré la légitimité de nos revendications». Pour rappel, 500 voix en faveur d’Omar Khafifi, le nouveau candidat gagnant du RNI n’ont pas été comptabilisées.
Nul besoin de préciser que les enjeux de ces élections étaient très importants pour le Parti de la lampe. Plus que les autres formations politiques, le PJD se sentait beaucoup concerné par ces législatives. En effet, le parti de Benkirane a cherché à tâter le pouls de la population; une façon de démontrer à ses détracteurs que sa popularité n’a pas souffert de son passage au gouvernement.
Les partis de l’opposition ne sont pas en reste puisqu’ils ont été de leur côté, en quête d’une victoire symbolique à fort effet psychologique en perspective des prochaines échéances électorales, et tablaient sur un vote-sanction contre la majorité gouvernementale pilotée par le PJD. Leur arme ‘‘fatale’’ lors de cette campagne électorale, reste ‘‘les promesses non tenues par la majorité, les mesures impopulaires prises par Benkirane et les dysfonctionnements dans l’action gouvernementale’’.
Il faut rappeler que ces élections partielles ont été tenues initialement après que le Parti de la justice et du développement s’est vu retirer le siège en question pour utilisation de symboles religieux lors de la campagne électorale précédant les dernières législatives.