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Le premier a eu lieu à Rabat au mois de novembre dernier et le second à Bruxelles vers la fin de l’année 2012.
Les Européens gardent espoir d’arriver à un consensus avec le Maroc lors de ce round qui prendra fin aujourd’hui.
Pour rappel, le Parlement européen, du fait des calculs politiciens, avait rejeté le 14 décembre 2011 la prorogation pour un an de l'accord de pêche Maroc-UE qui permettait à 120 navires battant pavillon de 11 pays européens -dont une centaine pour la seule Espagne- de pêcher dans les eaux territoriales du Royaume. Le Maroc avait riposté et exigé de quitter ses eaux et Madrid avait demandé une "compensation" financière à l'UE alors que des centaines de pêcheurs avaient manifesté dans le Sud de l'Espagne contre ce blocage.
Directement affectés, ces derniers ont reçu des compensations financières, mais les normes de l’Union européenne ne permettent pas de les proroger. Ce qui explique la pression exercée sur l’UE par les autorités espagnoles depuis des mois pour arriver à un nouvel accord avec les autorités marocaines.
«Des sources espagnoles présentes à Rabat lors de cette réunion reconnaissent que l’arrêt des compensations financières au profit du secteur de la pêche en chômage depuis le 14 décembre 2011, date de l’expiration de l’ancien accord, s’est converti en une question urgente pour la flotte nationale», rapporte, hier, l’agence espagnole «EFE», ajoutant que les Marocains ne sont pas pressés. «Nous ne sommes pas pressés, on va négocier calmement pour défendre nos intérêts», a précisé un responsable marocain qui a préféré garder l’anonymat, dans une déclaration à l’agence de presse espagnole.