-
Machij El Karkri : En l'absence de volonté politique de l'Algérie, le Maroc pourrait demander le retrait du dossier du Sahara de la 4ème Commission de l’ONU
-
ISFORT se réinvente après 30 ans
-
La bataille d'El Heri, une page radieuse dans l’histoire de la résistance nationale
-
Fernando Clavijo : Le Maroc, un acteur fondamental pour la stabilité en Afrique de l'Ouest
-
José Manuel Albares souligne l'importance de renforcer les liens culturels entre le Maroc et l'Espagne
D’après le quotidien espagnol «El Pais», c’est le directeur du CNI qui a déposé une plainte contre le Marocain pour demander son expulsion.
Selon la décision prise dans ce sens, le mis en cause «menace la sécurité nationale», «compromet les relations de l’Espagne avec d’autres pays» et, surtout, «collabore avec des services secrets étrangers depuis 2000».
Cette décision lui a été notifiée le vendredi 3 mai 2013 par la Brigade provinciale de l'immigration et de la documentation de la police nationale. Il a été détenu une journée durant dans un commissariat de Barcelone.
Il risque d’être expulsé à tout moment à partir de demain (mardi 14 mai 2013), précise «El Pais» en citant Fatima Zohra, l’avocate de Noureddine Ziani.
Cette décision des services secrets espagnols contre ce Marocain irrite les nationalistes catalans qui la considèrent comme «une manœuvre du CNI».
«Nous sommes indignés par cette nouvelle manœuvre du CNI», entonne Angel Colom, secrétaire de l’Immigration de Convergence démocratique de Catalogne (CDC) et directeur de la Fondation «Nous Catalans» (New Catalans), une fondation créée par CDC dont le président du gouvernement catalan, Artur Mas, a inauguré le siège en 2012 à Santa Coloma de Gramenet, selon « El Pais ».
Cette fondation s’est insurgée également contre la décision du CNI en s’interrogeant sur sa finalité : «Que veut le CNI en expulsant Noureddine Ziani ? Veut-il faire peur à tous les immigrés qui s’intéressent au processus souverainiste en Catalogne ?», se demande un communiqué de presse de la fondation.
Depuis sa victoire aux élections législatives anticipées en 2012, Artur Mas et ses alliés nationalistes de gauche entament un processus politique visant à organiser un référendum d’autodétermination. Depuis lors, les services secrets espagnols se sont mobilisés pour déjouer ce
projet.