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L'ouverture de ces centres, appellés hotspots, était initialement prévue pour l'automne dernier puis a été successivement ajournée jusqu'à la mi-février. Ils vont "formellement ouvrir" sur les îles égéennes de Lesbos, Chios, Leros et Samos, premières étapes en Europe, en face des côtes turques, des flux migratoires actuels, a précisé cette source.
Le dernier des centres que la Grèce s'est engagée à ouvrir, à Kos, "sera mis en place un peu plus tard", selon la même source, au vu des retards pris dans sa construction du fait de l'opposition de la mairie locale et d'habitants, qui dénoncent une menace pour l'industrie touristique locale.
Le ministre de la Défense, Panos Kammenos, doit donner une conférence de presse aujourd’hui pour faire le point sur la mise en place de ces installations, a indiqué son service de presse.
Chacun de ces centres, des camps de préfabriqués, doit pouvoir accueillir un millier d'arrivants pour 72 heures, le temps qu'ils soient enregistrés, que leurs empreintes digitales soient prises, que l'éventuelle présence de jihadistes soient décelée, et qu'une sélection entre ceux éligibles à l'asile et les migrants voués aux renvois soit opérée.
Le Premier ministre Alexis Tsipras rendra compte de cette avancée lors du sommet européen qui s'ouvre jeudi à Bruxelles. La Grèce est sommée par ses partenaires d'en faire plus pour contrôler l'afflux sur son territoire de centaines de milliers de migrants et réfugiés, et confrontée au risque d'une fermeture croissante des frontières en Europe.
Si elle a reconnu des retards dans l'ouverture de ces centres, avant d'appeler l'armée en renfort pour accélérer leur mise en place, la Grèce affirme toutefois depuis des semaines que le travail de fichage et de tri y est déjà mené, avec l'aide des employés de l'Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, dont près de 400 ont été déployés dans le pays.
Par ailleurs, les dirigeants des pays d'Europe centrale sont prêts à aider les pays des Balkans à rendre hermétiques leurs frontières avec la Grèce, de façon à endiguer le flux de migrants, a déclaré dimanche à Reuters le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka.
Malgré les objections de l'Allemagne, pour laquelle pareil projet rendrait la situation plus difficile pour la Grèce, les pays du "Groupe de Visegrad" devaient en discuter lundi lors d'un sommet à Prague.
Le Groupe de Visegrad compte la République tchèque, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie, et les dirigeants bulgare et macédonien devaient également présents à ce sommet.