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A Mohammedia, la nuit de mardi à mercredi, en plus d’être bien pluvieuse, a été longue voire très longue et pénible pour certains citoyens privés d’électricité une nuit durant et même plus, puisque certains quartiers n’en avaient pas, à l’heure où ces lignes étaient écrites, encore vu le moindre rétablissement.
Bien plus grave que ces pannes en elles-mêmes, c’est le comportement de la Lydec, une entreprise censée normalement et parmi les prérogatives assignées, participer au développement du Royaume, qui est navrant. Bien ancrée dans le paysage économique marocain, la Lydec déçoit par ses comportements arrogants tout de mépris envers le citoyen marocain tout en se développant à ses dépens.
Par ailleurs, à la Lydec aussi bien à Mohammedia qu’à Casablanca, c’est le black-out total dès lors qu’il s’agit d’un quelconque souci. Et surtout ne vous aventurez pas à chercher l’info ni de nuit ni de jour. Vous avez beau être dans les ténèbres, on ne vous éclairera pas votre lanterne d’un iota, pardon d’un seul watt. De nuit, c’est «la perm», au meilleur des cas, on vous donnera un prénom, celui de l’interlocuteur, mais jamais l’info ni la moindre estimation du délai à encourir. De jour, on vous baladera de téléphone en téléphone en plus de promesses de réponses quand des fois vous coincez une éminence qui, évidemment jamais ne vous recontactera.
Les coupures d’électricité ne sont pas une fin en soi, mais par contre, elles ne doivent pas être fréquentes comme c’est le cas à Mohammedia, toutes saisons confondues, avec des pointes aux premières gouttes tombées et en été et particulièrement dans certains quartiers résidentiels et autres bidonvilles y subsistants. Ces derniers, en fidèles clients, sont desservis en eau et électricité par la Lydec. Ben voyons ! C’est une moindre affaire toujours bonne à faire.
Pour ce qui est des préjudices autres que moraux, ils sont nombreux, nul besoin de soulever les problèmes d’angoisse, de désarroi et autres stress causés par ces interférences, cela ne compte pas pour les petits citoyens que nous sommes, Lydec a d’autres notables à consoler. Parmi les atteintes aux intérêts d’autrui, et en ces temps de «fête du mouton», citons la carcasse de ce dernier en guise de meilleure représentativité des denrées alimentaires ayant pourri dans le congélateur. On ne vous dit pas la télé, la chaîne et le frigo cramés par les innombrables interruptions de courant; c’est désormais connu, la Lydec rembourse… en infiniment petit comme son comportement.
Allez ! De tels désagréments, mieux vaut en rire que d’en périr, il n’y a qu’un pas. La Lyonnaise avait, probablement une nuit avant, anticipé Halloween.
Ce que l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE) a dû faire également. Nombreuses sont, en effet, les zones rurales qui ont souffert hier et avant-hier de délestages aussi sauvages qu’inexpliqués.
Par ailleurs, notre correspondant à El Jadida, Abdelilah Nadini, nous signalait des inondations causées par les travaux d’assainissement d’un homonyme ici-bled de la Lydec, la RADEEJ avec le concours d’un bureau d’études français «Bergeap Phénixia» et que vous soupçonnez bien sûr, sous-dimensionnés. Au lieu d’arranger la situation, lesdits travaux n’ont fait que l’empirer. Mais ce cas ne fait pas exception.