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Les forces de l’ordre se sont approchées de manière provocante, lundi soir, des enseignants stagiaires en sit-in dans les sièges des académies régionales : à El Jadida, Inzegane, Agadir, Fès et autres villes … Elles sont même intervenues avec violence pour disperser les professeurs de demain.
En même temps, le gouvernement prévoit un projet de proposition à travers lequel Benkirane fait un pas en arrière. La lutte des enseignants stagiaires l’a mis dos au mur. Il a été contraint de reporter le décret portant sur la séparation de la formation et du recrutement. Une manière de sauver la face devant les luttes continues et insistantes des enseignants stagiaires.
Selon la presse nationale, le gouvernement tente une fuite en avant de manière détournée. D’un côté, il revient sur un décret, mais de manière provisoire, d’un autre il maintient le second, c’est-à-dire la diminution du montant de la bourse accordée aux enseignants stagiaires.
Dans ce sens, des potentialités de la société civile, des professeurs universitaires et des acteurs des droits humains ont lancé une initiative similaire. Ils appellent le gouvernement à reporter la mise en application de la séparation entre formation et recrutement pour l’année prochaine. Et pour cause, expliquent-ils, les enseignants stagiaires sont passés par toutes les étapes d’accès aux centres de formation dont l’examen d’entrée, l’annonce des résultats, la signature de PV… Toute cette démarche a eu lieu dans un contexte juridique autre que celui prévu actuellement par le gouvernement. Or, l’on sait bien que l’application des lois revêt un caractère irréversible. Ainsi, tant que les décrets en question ne sont pas encore transformés en textes de loi et leur publication au Bulletin officiel, ils ne peuvent donc pas entrer en vigueur. Comment contourner l’obstacle des postes budgétaires déjà prévus dans le secteur de l’enseignement ? Le gouvernement s’apprête à programmer 3000 postes d’emplois supplémentaires, non prévus par l’exercice 2016 et qui s’ajouteront aux 7000 postes prévus préalablement dans l’enseignement public. Il sera ainsi procédé à diverses procédures dont une loi de Finances additive ou à l’ouverture de lignes budgétaires supplémentaires, pour permettre de lever cette contrainte.