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Le rapport du Global Carbon Project illustre l'incapacité des décideurs politiques à réduire les émissions de CO2, le principal gaz à effet de serre, facteur du réchauffement climatique.
L'estimation, calculée chaque année à partir de données d'instituts de recherches du monde entier, représente une hausse de 2,1% par rapport à 2012 et de 61% par rapport à 1990, l'année de référence du Protocole de Kyoto, à ce jour unique accord mondial fixant des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La publication de ce rapport coïncide avec la tenue à Varsovie d'une nouvelle conférence internationale sous l'égide de l'Onu pour tenter de négocier le successeur du Protocole de Kyoto.
"Les gouvernements doivent trouver un accord sur les moyens d'inverser cette tendance. Les émissions doivent chuter de manière substantielle et rapide si nous voulons contenir le changement climatique sous le seuil de 2°C", souligne Corinne Le Quéré, climatologue à l'université britannique d'East Anglia et responsable de cette étude.
Le seuil de 2°C figure dans les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), qui estime qu'au-delà de cette limite, le réchauffement climatique entraînerait des événements climatiques (inondations, sécheresses, tempêtes) extrêmes.
D'après Glen Peters, climatologue à l'institut norvégien Cicero, l'accroissement des émissions de CO2 s'explique par la forte croissance de la consommation mondiale de charbon, qui dépasse les progrès liés au développement des énergies renouvelables.
"Bien que la société assiste aux nombreux développements positifs en matière d'énergie renouvelable, ces capacités de production accrues ne supplantent pas la consommation de charbon", souligne-t-il.