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Une affaire donc qui s’était déclenchée pour rappeler que le Maroc n’était pas à l’abri de certaines pratiques et comportements, œuvres d’individus qui tiennent à tout confondre et s’appliquer à ce que la zizanie soit un mot d’ordre.
Cette désolante histoire était enclenchée dans un marché de la ville d’Inzegane lorsque deux jeunes filles ont été harcelées par deux jeunes garçons, âgés de 17 et de 18 ans, qui n’avaient pas trop apprécié leurs tenues vestimentaires, estimant que leurs habits étaient attentatoires à la pudeur. Malheureusement, les choses ne s’étaient pas arrêtées à ce stade et la situation s’est envenimée davantage pour qu’agressions verbale et physique s’ensuivent à l’encontre des deux jeunes filles. Il a fallu donc l’intervention des forces de l’ordre qui ont procédé à l’interpellation des deux jeunes filles avant d’arrêter les deux suspects.
Au sujet de l’arrestation des deux filles, la préfecture de police d’Agadir avait émis un communiqué dans lequel elle a démenti toutes les allégations faisant état de maltraitance à leur égard au cours de leur garde à vue.
«Les procédures menées par les services de police, notamment les déplacements, les constatations et les auditions, se sont déroulées dans le cadre de la loi et sous la supervision du Parquet général compétent», rapporte le communiqué qui souligne également que «l'enquête n'a pas pu établir l'utilisation de propos offensants ou dégradants par les éléments de police à l'égard des deux filles ». Et de conclure que «les policiers se sont contentés d'enregistrer les dépositions des deux filles dans des procès-verbaux et les ont déférées devant le parquet compétent».
Une fâcheuse histoire qui se termine sur une bonne note, mais ce n’est pas fini pour autant. Car ce mercredi, au tribunal de première instance de Marrakech, un autre procès sera ouvert, celui du réalisateur du film «Much love », Nabil Ayouch, poursuivi pour incitation à la débauche, atteinte à la pudeur et diffusion de photos pornographiques.