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En plus du thème intitulé ’’Le regroupement pour servir le patrimoine culturel et religieux’’, les Oulad Dlim comptent sur le moussem pour consolider l’intégrité territoriale et ancrer le patriotisme et l’allégeance faite par les ancêtres aux Rois alaouites. Le nomadisme des moussems dlimis n’est pas fortuit. La tribu compte 5 fractions dont les saints aïeux sont enterrés dans différents endroits du vaste désert qui s’étend du Sahara marocain aux pays voisins.
En marge du festival, Libé a rencontré Mami Boucif et Mohamed Lamine Hormatoullah, tous deux membres de la tribu Oulad Dlim. Pour le premier, le moussem est l’occasion de faire revivre les traditions ancestrales et préserver le patrimoine culturel propre aux tribus sahariennes. Il permet aussi de mettre les jeunes générations au courant de la lutte menée par les ancêtres contre le colonialisme, qu’il soit espagnol ou français. C’est aussi l’occasion de leur rappeler l’engagement pris par ses ancêtres, à travers la Beiä (allégeance) à défendre l’intégrité territoriale et leur attachement séculaire au Trône alaouite.
Mohamed Lamine Hormatollah a, pour sa part, souligné que le moussem, outre le fait qu’il consolide et exprime l’attachement à l’intégrité territoriale, constitue un rendez-vous où l’affluence de toutes les tribus sahariennes est une expression de solidarité des Sahraouis et leur attachement et leur engagement à respecter l’allégeance qui est un lien indéfectible de ces tribus avec le Trône alaouite.
Le moussem de Foum El Oued qui a été organisé pour rendre hommage à un saint homme appartenant à la fraction Oulad Baämar, rappelle-t-on, est le premier d’une série qui permettra de rendre hommage aux saints issus des quatre autres fractions.