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Les habitants de la région se sont toujours interrogés sur «le crime qu’ils ont commis» pour dépouiller leur village de son nom hérité des ancêtres, et qu’ils considèrent comme faisant partie intégrante de leur identité culturelle arabe et amazighe, et quelle malédiction les a frappés pour mériter «une telle punition».
Les habitants d’Ahermoumou n’ont été mêlés ni de près ni de loin aux événements de juillet 1971. C’est un fait. La fermeture de l’école militaire juste après l’événement du 10 juillet a jeté bon nombre de petits commerçants et d’ouvriers journaliers à la rue. C’est un enfer économique dans lequel la région est entrée depuis cette date.
En réalité, de «Ribat El Kheir : Fort de l’abondance», fait préciser le communiqué, «les habitants n’ont vu que la misère et la marginalisation. Tout projet de développement concernant cette région, quand il existe, est voué à l’oubli dans les tiroirs des ministères concernés ». La principale revendication reste donc « la levée de toutes les mesures discriminatoires régionales ou centrales concernant la distribution juste et équitable des projets de développement socioéconomiques relatifs à cette partie du Maroc».