-
Les militaires algériens ont la gâchette facile : Abattage d’un drone malien
-
Grande marche à Rabat pour soutenir le peuple palestinien
-
Un rétropédalage d’Alger concernant le Sahara marocain serait-il envisageable ?
-
Le Maroc défend «avec une ferme détermination» le respect de l'intégrité territoriale des États

Selon un communiqué du Mouvement des MRE démocrates, le gouvernement des Pays-Bas est en train de discuter avec le Royaume la possibilité d’offrir aux services d’impôts hollandais d’accéder à des informations sur les biens immobiliers des ressortissants marocains dans leur pays d’origine. Une décision jugée lourde de conséquences pour certains MRE qui perçoivent des allocutions. Ces derniers risquent d’en être privés voire même de rembourser celles qu’ils ont perçues auparavant.
Le Mouvement estime que toute position favorable du gouvernement marocain sera interprétée comme un signe fort de recul de l’Exécutif en matière de soutien aux MRE notamment en cette période de crise économique qui frappe l’Europe de plein fouet.
Les rédacteurs du communiqué redoutent une positon molle de la part du gouvernement Benkirane comme celle qu’il a prise à propos de la diminution de 40% du montant des pensions familiales accordées aux enfants et veuves des retraités d’origine marocaine et à propos de la suspension des procédures d’envoi vers les Etats extérieurs à l’UE, des allocations familiales voire la suppression de la couverture médicale en cas de séjour temporaire au Maroc. En effet, depuis l’entrée en vigueur de cette décision le 1e janvier dernier, plusieurs associations MRE n’ont pas manqué de déplorer le manque d’une prise de position claire de la part du gouvernement Benkirane qui a préféré garder le silence avant une sortie médiatique timide d’Abdellatif Maâzouz, ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger, estimant que ces décisions ne devaient pas être prises sans concertation préalable entre le Maroc et les Pays-Bas.
Dans ce cadre, le Mouvement a appelé les parlementaires marocains à prendre contact avec leurs homologues hollandais afin de les inciter à faire pression sur le gouvernement des Pays-Bas. Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a été également sollicité afin de défendre les acquis et droits des MRE et de lutter contre toutes les formes d’exclusion auxquelles ils sont soumis dans les pays d’accueil.