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Ce n’est donc pas par hasard que leur représentation soit fort attendue par les férus des planches à l’Oriental. «Tark Assalij» ou «Quand les langues sont coupées» est l’intitulé de la pièce qui a puisé dans le patrimoine populaire tunisien. C’est une présence remarquable. Des comédiens habiles et expérimentés. L’espace est à moitié obscur. Des labyrinthes et couloirs sans vraie issue. Un renouvellement des moyens et des méthodes utilisés. Une vision artistique très avancée.
L’histoire est véhiculée subtilement par des actions, des mouvements, des gestes et un verbe simple et significatif. Des personnages qui se donnent rendez-vous, mais qui ne se rencontrent jamais. Une vie jalonnée de souffrances, de tristesse et de malheurs qui frisent la tragédie. Un jeu de vie et de mort. Détenus d’opinions, ils sont informés que la peine de mort, condamnation qu’ils doivent subir, a été reportée à une date indéterminée. Ils retrouvent les cachots pour être de nouveau persécutés et torturés. Pourtant, les personnages persistent et signent. Ils veulent vivre, s’attachent à la lueur d’un espoir prometteur et dégagent cet amour pour la vie.
Outre «Tark Assalij», les passionnés de ce genre précurseur ont pu apprécier trois autres pièces, en l’occurrence «La Vie en rose » de la troupe espagnole «El gran cameleon teatro», «Azzouhri» (Le chanceux) de la troupe Assalam pour le théâtre et l’art à Oujda et enfin «L’hyène des ergs», pièce libyenne.
La journée du dimanche a été marquée également par une conférence sur les «Spectacles et la culture populaire marocaine», animée par Zhour Ibrahim, Mohamed Hamidi et Salaheddine Jebbari…