-
Fès-Meknès: vers un début de campagne agricole encourageant
-
Guercif : L'économie de l'eau d'irrigation, une option essentielle pour faire face aux changements climatiques (colloque)
-
Guercif: Plus de 800 bénéficiaires d’une caravane médicale pluridisciplinaire
-
Meknès: remise d'un lot d'équipements et de chaises roulantes au profit de personnes à besoins spécifiques
-
SOS Villages d'Enfants Maroc organise une soirée caritative mercredi prochain à Casablanca
Au cours de cette rencontre à laquelle ont participé des opérateurs agricoles marocains de la filière “Légumes et fruits”, le ministre burkinabé de l’Environnement, de l’Economie verte et du changement climatique, Batio Bassière, a affirmé que le Burkina Faso est déterminé à intégrer la femme dans le processus du développement économique et social, notamment dans son volet relatif au développement agricole, faisant part de la volonté de son pays de tirer profit de l’expérience du Maroc en matière de développement agricole.
L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Gabon au Maroc, Abdu Razzaq Guy Kambogo, s’est félicité, de son côté, de l’excellence des relations maroco-gabonaises, soulignant que les rencontres entre les opérateurs des deux pays contribuent au renforcement de ces relations qui représentent un modèle réussi de la coopération entre les pays du Sud.
Le diplomate gabonais a souligné, par ailleurs, que les politiques et les stratégies de développement ne peuvent atteindre les objectifs escomptés sans intégration de la femme dans le processus du développement, faisant savoir que l’accessibilité de seulement 20% des femmes aux moyens de production dans le domaine agricole contribuerait à la croissance de la production agricole de 30%.
L’ambassadeur a mis en exergue également les efforts déployés par le Gabon pour intégrer la femme dans le processus du développement économique et social, passant en revue plusieurs initiatives lancées dans ce sens, dont notamment le Prix du président de la République gabonaise pour encourager et soutenir les meilleures expériences féminines en matière de développement agricole.
Le délégué extérieur du ministère égyptien de l’Agriculture, Sameh Abdelhadi, s’est arrêté, quant à lui, sur la nécessité d’intensifier la coopération et l’échange afin de faire face à la demande croissante sur les produits agricoles, mettant l’accent sur l’importance du recours à la technologie et la recherche scientifique notamment à la lumière de la diminution de la surface des terres agricoles et des ressources en eau.
Le responsable égyptien a également appelé à sensibiliser et encadrer les agriculteurs, surtout les femmes, saluant dans ce sens l’expérience marocaine en matière des coopératives féminines, tant dans ses volets relatifs à la production et l’organisation, que dans ceux relatifs à la valorisation et la commercialisation.
Les autres interventions ont porté notamment sur les acquis de l’agriculture marocaine grâce notamment au Plan Maroc Vert, surtout au niveau de la région de Souss-Massa, qui arrive en tête des régions marocaines en matière d’exportation des produits agricoles, notamment les primeurs et les agrumes.
A noter qu’une importante délégation africaine prend part aux activités programmées dans le cadre de cette 8ème édition des Trofel. Les initiateurs de cette édition, organisée sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime et le parrainage de l’Établissement de contrôle et de coordination des exportations en partenariat avec les associations professionnelles représentant la filière “Fruits et légumes” au Maroc, ont prévu un prix pour une personnalité africaine qui a excellé dans le domaine agricole.