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Après l’appel des parties, à savoir le Prince Moulay Hicham qui s’est fait représenter à l’audience par son avocat Me Berrada et Abdelhadi Khaïrat dont l’absence a été justifiée par la présentation via son avocat, Me Fertat, d’un certificat médical en bonne et due forme, le président du tribunal a demandé aux deux avocats si leurs clients étaient arrivés à un arrangement à l’amiable. Me Berrada lui a répondu par l’affirmative avant d’annoncer que son client retirait sa plainte et de donner lecture du communiqué suivant :
« Lors de la rencontre organisée le 2 août 2012 par la section de l’USFP à Béni Mellal sur le thème «La situation politique au Maroc, une année après la nouvelle Constitution, Abdelhadi Khairat, membre du Bureau politique, membre de la Chambre des représentants et directeur de publication des deux quotidiens du parti, a fait un exposé sur ce même thème.
En réponse aux questions de l’assistance, il a déclaré que le Prince Moulay Hicham avait contracté un emprunt de 4 milliards de centimes auprès du Crédit immobilier et hôtelier (CIH) sans présenter de garanties à cet établissement bancaire public. De cette réponse, il aurait pu être déduit que cet emprunt n’avait pas été remboursé et que le Prince Moulay Hicham aurait, de ce fait, fait partie des bénéficiaires de détournements de deniers publics.
Abdelhadi Khairat vise par ce communiqué à informer l’opinion publique qu’il ne comptait aucunement porter préjudice au Prince Moulay Hicham à qui il n’éprouve que respect et considération, ni le diffamer ou attenter à sa respectabilité, de même qu’il n‘avait nullement l’intention, que ce soit de manière directe ou indirecte, de l’assimiler à ceux qui ont dilapidé ou participé à la dilapidation des deniers publics.
Par souci de s’élever au-dessus de tout ce qui serait de nature à créer quelque confusion que ce soit, Abdelhadi Khairat présente ses excuses personnelles à son Altesse Moulay Hicham Alaoui pour tout préjudice qu’il aurait causé par ses déclarations faites sur la base de données erronées, mais en toute bonne foi sans calculs ni arrière-pensées ».
A la suite de la lecture de ce document qui a fait l’objet de négociations dont la finalité première a été la conclusion, dans les meilleurs délais, d’une paix des braves où il n’y ait ni vainqueur ni vaincu, le tribunal a mis l’affaire en délibéré.