
Hollande et le Premier ministre japonais Shinzo Abe ont précisé vouloir adopter des positions communes sur de grands enjeux internationaux, accentuer les coopérations économiques en favorisant les collaborations industrielles et amplifier le rayonnement culturel des deux pays.
Cette visite d’Etat, une première pour un président français au Japon depuis 17 ans, permet de créer «une ambiance nouvelle» et constitue «une étape supplémentaire» de l’amitié franco-japonaise, s’est réjoui François Hollande lors d’une conférence de presse conjointe.
Il a toutefois concédé que le Japon et la France connaissaient «des situations différentes», le Japon disposant d’une banque centrale nationale autonome alors que la Banque de France est placée sous l’autorité de la Banque centrale européenne (BCE).
Au plan bilatéral, le président français a salué les coopérations sur le plan industriel, «notamment dans le domaine nucléaire», et a appelé à «favoriser les investissements croisés».
Il a aussi indiqué que l’accord de libre-échange en cours de négociation entre le Japon et l’Union européenne devait inclure «la réciprocité et la réduction des barrières tarifaires et non-tarifaires qui entravent les échanges».
Au deuxième et avant-dernier jour de sa visite dans la capitale nippone, Hollande a été reçu par l’Empereur du Japon, Akihito, avec qui il devait présider un dîner d’Etat dans la soirée, et s’est rendu au siège d’une grande entreprise de télécommunication nippone, KDDI.
Dans un discours devant le Parlement japonais jeudi après-midi, il a par ailleurs publiquement soutenu l’idée d’un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour le Japon.