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Pour justifier leur action, les autorités israéliennes, notamment municipales, affirment que la destruction et la reconstruction de l’ouvrage se feront en moins d’un mois, sachant que le pont est utilisé comme point de passage à la Mosquée Al Aqça.
Or, cette démarche n’est pas si louable que cela ! La destruction du pont de la Porte Al Maghariba, si elle est menée à terme, permettra l’accès direct des engins militaires israéliens à la Mosquée Al Aqça. Plus que cela, c’est la violation d’un grand lieu de l’Islam, le deuxième en importance après la Mecque, qui se pose désormais !
Le président du Conseil du Waqf à Jérusalem n’est pas allé par quatre chemins. Pour lui, la machination des Israéliens est très grave et menace tout simplement de toucher au-delà de la destruction du pont de Bab Al Maghariba. Ce sera le couronnement d’un processus dangereux qui a été entamé par la destruction, quatre jours après l’occupation de la ville sainte en 1967, de Hay Al Maghariba pour le transformer en esplanade et dégager, ainsi, le Mur des Lamentations.
Une action qui a permis aux Israéliens de mettre pied face à l’enceinte occidentale d’Al Haram Ach-charif, objectif qu’ils ont longtemps cherché à réaliser, et qu’ils risquent enfin d’atteindre sans la vigilance des pays arabes et islamiques. Sans oublier, aussi, celle des organisations internationales, notamment l’Unesco qui a enregistré depuis trente ans Jérusalem en tant que patrimoine universel.
Si des destructions ou constructions d’ouvrages sont nécessaires, elles doivent être opérées par les parties concernées. Le cas par exemple du Waqf à Jérusalem concerne des organisations comme l’Alesco ou l’Isesco, les organisations arabe et islamique de culture et aussi l’Unesco.
Les autorités israéliennes sont donc mal placées pour entreprendre le projet de détruire le pont de Bab Al Maghariba. C’est un dessein qui cache, on le sait, une politique insidieuse qui vise l’annexion de Jérusalem et sa judaïsation.