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Le Comité de coordination pour la libération de Sebta et Mellilia avait déjà annoncé, vendredi dernier, son intention d’exiger la «décolonisation» des villes marocaines occupées par l’Espagne, à travers de nouvelles actions. Mais le communiqué dudit comité n’a donné aucune autre précision sur ces actions.
Cependant, le gouvernement espagnol a nié les faits. Et selon «El Pais», une patrouille de la Garde civile a été envoyée à l’île, mais elle n’a rien trouvé. Et d’ajouter que «les nationalistes marocains ont présenté des heures après des preuves qui attestent la présence des cinq jeunes qui sont arrivés sur l’île à la nage».
Le journal espagnol «El Mundo» qui s’est appuyé sur des explications du ministère de l’Intérieur, a confirmé que des agents de la Garde civile ont débarqué sur l’île et n’ont rien trouvé. Et selon un communiqué de la Délégation du gouvernement espagnol, les autorités marocaines et espagnoles ont confirmé que l’information diffusée par la presse espagnole après avoir reçu des appels téléphoniques des activistes marocains «n’est pas vraie».
Il y a quelques semaines, sept Marocains se sont rendus sur l’île de Badis, près d’Al Hoceïma, où ils ont hissé des drapeaux marocains. Mais quatre d’entre eux ont été arrêtés par l’armée espagnole en poste sur ce rocher.
Il faut rappeler que l’île de Leila a été en 2002 la source d’un conflit entre le Maroc et l’Espagne. Des gendarmes marocains, dans une opération de lutte contre le trafic de drogue qui préoccupe également l’Espagne et l’Union européenne, ont débarqué le 11 juillet 2002 sur l’île. Mais le gouvernement espagnol dirigé à l’époque par José Maria Aznar avait pris la décision de les déloger par la force. Après une médiation de l’ancien chef de la diplomatie américaine Collin Powell, les soldats espagnols ont quitté l’île de Leila qui est restée depuis lors vide de toute présence militaire marocaine ou espagnole.
Cependant, le Maroc a depuis des siècles revendiqué sa souveraineté sur les villes et les rochers occupés par l’Espagne et, durant le règne du Roi Hassan II, a proposé une cellule de réflexion pour résoudre ce dossier par le dialogue, mais Madrid a fait la sourde oreille. Pis encore, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a approuvé récemment un document intitulé «Pour une défense nécessaire, pour une défense responsable» qui résume les défis stratégiques pour la sécurité de l’Espagne dans les prochaines années. Ce document a considéré Sebta et Mellilia comme axe principal de la nouvelle stratégie espagnole de défense.