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Pour Tarek Kabbage qui a présenté le projet du Groupe socialiste, faute de moyens financiers, nombre de familles bénéficiant des programmes de logements sociaux n’ont pu construire leur habitation et ont été contraintes de vendre leur terrain.
Tout en appelant à se solidariser avec cette catégorie, le maire d’Agadir, ville qui a connu l’organisation de plusieurs manifestations dénonçant cette situation, a exhorté l’ensemble des communes locales à contribuer à résoudre ce problème, notamment à travers leur exemption des taxes locales. Il s’est posé la question de savoir pourquoi les promoteurs immobiliers sont exonérés pour l’ensemble de leurs actes, alors que les citoyens nécessiteux doivent s’acquitter de nombreux taxes et impôts. Le programme national des villes sans bidonville, lancé il y a des années de cela, et qui vise à instaurer la justice sociale, recommande le changement du système des impôts, a tenu à préciser Tarek Kabbage.
Pour sa part, Mokhtar Rachidi a souligné que la proposition du Groupe socialiste est la consécration de l’équité fiscale et l’adhésion aux efforts de l’Etat pour éradiquer les bidonvilles qui ternissent l’image des villes et du pays. Cette équité fiscale doit bénéficier particulièrement à la population du monde rural résidant aux alentours ou près de zones sensibles telles les autoroutes, les plages, entre autres.
Dans son intervention, Abdelhadi Khairat a tenu, quant à lui, à rappeler qu’un projet de loi exonérant les sociétés et les promoteurs de plusieurs taxes a été adopté d’une manière expéditive par la Chambre des conseillers. « Au moment où nous appelons à éradiquer les bidonvilles, l’Etat confie ces projets à ces promoteurs immobiliers, ce qui en soi constitue une injustice fiscale », a-t-il fait remarquer.
Et de s’interroger sur l’exonération de certaines régions de ces taxes telles que Lissasfa, Dar Bouazza ou Salé-Al Jadida alors que les autres régions du pays ne bénéficient pas de cette mesure.
Le projet de loi du Groupe socialiste constitue un juste retour au cours normal des choses, a-t-il tenu à souligner, avant d’appeler à la conjugaison des efforts pour mettre un terme à toute sorte de déséquilibre dans ce sens.
Pour sa part, après s’être félicité de la réaction instantanée et positive dont le ministre de l’Intérieur a fait preuve, Mohamed Ameur, toujours au nom du Groupe socialiste, a déploré l’absence d’une approche globale concernant la ville et le développement urbain.