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Elle y relève que le déficit commercial du Maroc a été multiplié par cinq entre 2000 et 2012, passant ainsi de 44 à 201 milliards de dirhams (MMDH).
Dans cette analyse des indicateurs de compétitivité extérieure de l’économie nationale, ladite direction a identifié une faiblesse qualitative structurelle au niveau des exportations marocaines, en relevant que celles-ci sont caractérisées par un faible niveau de diversification tant en termes de produits qu’en termes de marchés. Elle a, dans ce sens, mis en cause la dépendance très importante vis-à-vis de l’Union européenne.
Pointant du doigt le ralentissement de la demande étrangère en provenance de l’UE, constatée à partir de 2007 et particulièrement en 2009 en relation avec la crise dans la zone euro, l’étude souligne que le Maroc a essayé de compenser ce ralentissement au niveau d’autres marchés. Sur ce plan, le poids des pays hors Union européenne dans les exportations marocaines «a considérablement augmenté passant de 24,3% en 2000 à 42,5% en 2012, à l’instar du Brésil, de l’Inde et du Pakistan qui ont vu leurs parts progresser à 5,7%, 5,3% et 1,6% respectivement en 2012, contre 0,9%, 4,2% et 0,4%, en 2000 grâce, notamment, aux phosphates et ses dérivés». Idem pour les exportations vers les Etats-Unis et la Turquie, dont le poids «s’est renforcé, passant respectivement de 2,8% et 0,5% en 2000 à 4,1% et 1,5% en 2012». Un effort appréciable mais qui reste tout de même à perfectionner.
L’étude réitère, par ailleurs, le constat selon lequel les exportations sont moins dynamiques que les importations, en signalant que, durant la période 2000-2011, la valeur des exportations marocaines de marchandises a connu une hausse annuelle moyenne de 112 MMDH contre 214 MMDH pour les importations.
Constatant, néanmoins, une légère amélioration de l’effort à l’export, la DEPF précise que cette évolution n’a pas eu d’incidences sur la contribution des exportations à la croissance économique. En effet, en moyenne, «l’effort à l’exportation du Maroc a oscillé aux alentours de 17% entre 2000 et 2011». Un taux qui reste «faible par rapport à ceux affichés par la Tunisie ou la Jordanie, ou par certains pays émergents, principalement d’Asie du Sud et des pays d'Europe centrale et orientale (PECO)», indique l’étude.
Tous ces facteurs ont engendré «une dégradation continue du taux de couverture des importations par les exportations pour atteindre 42,8% en 2009, perdant 27 points par rapport à 1998 (70%) et 31 points par rapport à 1997 (74%)», année où il a enregistré sa meilleure performance historique. Ce taux reste faible par rapport à la plupart des pays émergents ou de même niveau de développement de l’Asie, des PECO ou de l’Amérique latine.
En ce qui concerne la partie pleine du verre, le rapport souligne l’émergence des métiers monde du Maroc (MMM) tels l’automobile, l’offshoring ou encore l’aéronautique. Ainsi, leur niveau d’exportation a-t-il atteint près de 97 MMDH en 2012 contre près de 75,5 MMDH en 2008, avec une croissance annuelle moyenne de 6,5 %.