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On avait également instauré le bulletin unique à la place des bulletins pour chaque candidat. Ce qui a poussé la maffia à combattre ce changement positif avec le recours à différents moyens de corruption. Ce qui a entraîné un grand nombre d’abstention et suscité l’indifférence jeunes à l’égard de la politique. Ce qui explique l’importance du découpage électoral pour anéantir les chances des prévaricateurs.
Aujourd’hui à l’approche des élections législatives du mois de novembre, l’USFP mène le même combat, car il est convaincu que ce découpage est un élément prépondérant pour instaurer une véritable démocratie. Se doter d’une Constitution avancée et de lois sur les partis et voter une loi organique pour le Parlement restent inefficaces sans un véritable découpage électoral qui prend en considération l’élargissement de la circonscription. Au parti de la Rose, on a toujours défendu une circonscription provinciale ou régionale voire nationale.
Mais, cette vision des choses a toujours été combattue par les ennemis de la démocratie. Certes, le changement s’opère d’une manière graduelle; cependant, il est temps qu’on adopte un découpage électoral qui fasse obstacle à toutes les manigances et aux combines électorales.
On avance que le Maroc n’est pas encore mûr pour ce genre de découpage avancé au vu des caractéristiques tribales et du manque d’encadrement de la population par les partis politiques, il n’en demeure pas moins que chaque chose doit avoir un début. Il est donc temps d’adopter un nouveau découpage qui coupe court aux anciennes pratiques. La situation actuelle favorise l’apparition de réseaux électoraux mafieux qui ont des ramifications dans les couches sociales défavorisées qui leur permettent de contrôler la situation et d’intervenir par le biais de l’argent sale, blanchi en politique.
Dans ces conditions, ces réseaux contrôlent les institutions, élues de la base au sommet de la pyramide. Cela nuit à notre jeune démocratie et à la vie politique et accentue l’indifférence et l’abstention des jeunes. Ce type de réseaux le plus souvent orchestrés par ce que l’on appelle des « notables » sont un danger pour nos institutions. Il est du devoir de toutes les parties concernées de les combattre pour préserver l’avenir du pays. Si le ministère de l’Intérieur ne parvient pas à instaurer ce nouveau découpage avancé, on risque fort de se retrouver avec un pourcentage important des mêmes personnes dans les communes, les Chambres professionnelles et au Parlement.