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Auteur, dessinateur, animateur et cinéaste de renommée internationale, Michel Ocelet est connu pour avoir ouvert la voie à un renouveau du cinéma d’animation à la française. « Dragons et princesses » est une production construite sur des contes en silhouette pour télévision.
Le cinéaste aux multiples et prestigieuses récompenses et réalisateur de « Azur et Asmar » (2006, production Nord-Ouest Films), son quatrième long-métrage d’animation en 3D numérique, revient en force dans la capitale ismaïlienne, trois ans après la présentation au public meknassi de cette fable sur la tolérance dont les décors sont directement inspirés par l’architecture de Meknès.
La participation du réalisateur au prochain Ficam est pour les organisateurs un honneur et surtout un formidable cadeau pour cette édition anniversaire, qui se déroulera du jeudi 6 au vendredi 14 mai prochain, dans une cité présentée comme la capitale marocaine de l’animation. Et le précurseur de cet art dans la région.
La présence de Michel Ocelot à cette édition anniversaire «est une belle marque de reconnaissance et d’amitié que de voir un cinéaste aussi reconnu qu’Ocelet privilégier Meknès et le Maroc pour projeter son dernier film. Sa présence renforce le lien si particulier qui unit Ficam à Ocelot et augure d’ores et déjà d’un succès sans précédent pour cette édition », se réjouit-on à l’Institut français de Meknès. Initiateur de ce rendez-vous dédié à l’animation, l’Institut salue aussi l’implication du réalisateur dans les différentes activités inscrites au programme de cette édition.
En effet, outre le fait qu’il présentera les dessins originaux de son précédent film, « Michel Ocelot animera en personne un atelier destiné aux enfants de 6 à 12 ans pour apprendre les techniques inhérentes à la réalisation d’une animatic (transcription d’un story-board en diapositives se succédant en fondus enchaînés et servant souvent à pré-tester un projet, dans le domaine de la publicité par exemple), soulignent les organisateurs.
Le père du long-métrage d’animation à succès « Kirikou et la sorcière » (1998, production Les Armateurs), inspiré des contes d’Afrique de l’Ouest, animera également une rencontre au cours de laquelle il reviendra sur son parcours et sur les prouesses techniques qui ont jalonné sa carrière. L’occasion pour les étudiants des écoles d’art marocaines et ceux des Beaux-arts de Nîmes de se familiariser avec l’univers de ce monstre de l’animation dont tous les films ont été primés dans des festivals internationaux.
Ocelot passe son enfance en Guinée Conakry avant de regagner la France pour y suivre ses études. Lauréat des Beaux-Arts de Rouen, il s’installe d’abord à Paris où il poursuit sa formation à l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs. Puis part à Los Angeles où il intègre la California Instute of the arts.
Initié au cinéma d’animation, il réalise son premier long-métrage « Kirikou et la sorcière » qui connaît un immense succès auprès du public. Deux ans plus tard, il sort « Princes et princesses ». Suivront «Kirikou et les bêtes sauvages » en 2005, qui sert de nouvelles aventures du petit héros noir, et « Azur et Asmar » que le public meknassi a eu l’honneur d’apprécier le travail au Ficam 2006.
Michel Ocelot s’est aussi distingué dans la réalisation des séries TV telles que « Les aventures de Gédéon » (1976), « La princesse insensible » (1986), « Ciné Si » (1989) et « Les contes de la nuit » (1992). Dans la catégorie courts-métrages, on retiendra « Les trois inventeurs » (1979), « Les filles de l’égalité » (1981), « La légende du pauvre bossu » (1982) et « Les 4 vœux » (1987).