marocain», est le 9ème ouvrage du cinéclub d’Imouzzer. Edité en 2015, ce livre écrit en arabe et en français
compile plusieurs articles d’académiciens, de critiques,
tous ponctués d’images, d’affiches
et de couvertures de magazines.
Quant à la partie francophone, elle compte trois articles traitant de « L’importance du patrimoine filmique » d’Ahmed Gharib, «Pour ériger le cinéma en patrimoine» de Youssef Ayt Hammou et «Le documentaire et l’écriture contre l’oubli et marginalisation» d’Ameur Cherqui.
Lors de la dédicace, le président du cinéclub d’Imouzzer, Mustapha Akherzouz, est intervenu pour présenter le livre et expliquer les circonstances de sa parution, marquées notamment par des préparatifs en un temps record. Pour sa part, le critique Ahmed Sijilmassi n’a pas omis de mentionner le succès de cette douzième édition du Festival du cinéma des peuples, et surtout sa conférence sur la documentation de la mémoire cinématographique au Maroc.
Notons que cette 12ème édition du Festival d’Imouzzer Kandar a eu lieu du 12 au 15 novembre courant, au Complexe culturel de la ville, sous le thème : «Le cinéma pour instaurer la culture de l’image». «L’objectif premier de cet évènement est de tisser davantage de liens entre le cinéma et son public», explique, dans une déclaration à Libé, El Mostafa Akharzouz, président du ciné-club. Et d’ajouter : «Malgré les salles de cinéma qui font cruellement défaut dans cette ville, nous faisons de notre mieux pour ancrer ce festival dans le paysage cinématographique marocain».
22 films marocains ont, par ailleurs, été en compétition pour le Grand prix, mais aussi des films venus de France, de Belgique, de Bulgarie, d’Albanie, d’Algérie, ou encore du Canada. Et c’est le court-métrage «Jours d’été» du réalisateur marocain Imad Badi qui a remporté le Grand prix de ladite édition. Le prix de la meilleure mise en valeur de la culture d’un peuple est revenu à la réalisatrice marocaine Hajar Seta pour son opus «M’Berra», alors que la cinéaste Asmae El Moudir a décroché le prix de la meilleure image pour son film «Rough Cut». Le prix spécial du jury est, quant à lui, revenu au réalisateur bulgare Hristo Simeonov pour son film «Ennemies», alors que le prix du public a été remporté par le film «Qui suis-je?» du réalisateur algérien Kamouni Mohamed Islem.
Il est, par ailleurs, à rappeler que cette manifestation culturelle, qui vise à jeter un regard sur les spécificités culturelles de nombreux pays à travers la projection de leurs œuvres cinématographiques, a été ponctuée d’hommages rendus à titre posthume à l’artiste marocain feu Mohamed Bastaoui, ainsi qu’au réalisateur algérien Cherif Akoun.