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Le bilan des violences en Irak reste élevé744 morts au seul mois de févrierLundi 3 Mars 2014
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Le bilan des personnes tuées dans les violences en Irak au cours du mois de février est en baisse par rapport à janvier mais reste l'un des plus élevés de ces dernières années, selon des chiffres officiels parus samedi. L'Irak est plongé depuis début 2013 dans une spirale de violences, renouant avec les niveaux de 2008 lorsque le pays sortait de deux années d'un conflit confessionnel qui a fait des dizaines de milliers de morts, après l'invasion américaine de 2003. En février, les attentats et les combats ont fait au moins 744 morts, soit une moyenne de plus de 26 morts par jour, selon des chiffres de l'AFP basés sur des sources médicales et de sécurité. Ce bilan est inférieur aux 991 morts de janvier, mais trois fois supérieur au mois de février 2013. Le gouvernement a fait état pour sa part de 790 civils et membres des forces de l'ordre tués, alors que les Nations unies donnent un bilan de 703 personnes mortes dans les violences. Les chiffres de l'ONU excluent cependant les violences dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar, frontalière de la Syrie, où des combattants anti-gouvernementaux, dont des jihadistes, ont pris le contrôle de Fallouja et de secteurs de Ramadi, respectivement à 60 et 100 km à l'ouest de Bagdad. La plupart des violences ont eu lieu dans six provinces du nord et du centre du pays (Bagdad, Al-Anbar, Salaheddine, Diyala, Kirkouk et Ninive), des régions à majorité sunnite ou mixtes. Cette escalade des violences depuis un an a été alimentée par le mécontentement de la communauté sunnite, minoritaire et qui se sent marginalisée par le gouvernement du chiite Nouri al-Maliki, et par la guerre civile en Syrie, qui ont favorisé la montée en puissance des insurgés sunnites. Les efforts des autorités pour mettre fin au bain de sang, qui ont en grande partie consisté en des opérations militaires et en des concessions qui n'ont pas satisfait des sunnites, ont été vains. "Les dirigeants politiques (...) et religieux d'Irak doivent s'unir, de façon urgente, face à la menace terroriste", a déclaré samedi dans un communiqué l'émissaire de l'ONU en Irak Nickolay Mladenov.
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