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Le Maroc est le premier pays de la rive Sud de la Méditerranée à avoir bénéficié d’un aussi important accord complet et approfondi.
L’Union européenne et le Maroc ont entamé, le 22 avril dernier à Rabat, la première session de ces négociations en vue de la conclusion d’un accord final. L’annonce officielle du début de ces pourparlers a été faite lors de la visite de José Manuel Barroso à Rabat en mars dernier. Selon le négociateur en chef de l’UE, Ignacio Garcia Bercero, ce round portera essentiellement sur les services, le seul grand domaine économique qui n’est pas couvert par les accords actuels entre l’UE et le Maroc, ainsi que sur toutes les questions réglementaires du domaine des affaires. Mais l’accord vise globalement la revalorisation de l’accord d’association existant, qui a déjà atteint sa phase finale de démantèlement tarifaire, le 1er mars 2012. Il vise également l’approfondissement des relations économiques existantes dans un ensemble de domaines qui ne sont pas encore couverts, telles que la défense commerciale, la transparence, la concurrence, la douane et la facilitation des échanges ainsi que les énergies liées au commerce.L’accord concerne également le domaine lié aux obstacles non tarifaires et obstacles techniques au commerce, les droits de la propriété intellectuelle, les mesures sanitaires et phytosanitaires, les services, les droits d’établissement et mouvements de capitaux ou encore les marchés publics et le commerce et développement durable. C’est dire que le Maroc doit opérer des changements à plusieurs niveaux, notamment sur les plans juridique et politique. A commencer par l’opérationnalisation de la Constitution de 2011.
«L’accord approfondira les relations économiques dans l’intérêt des citoyens, des entreprises, des sociétés des deux parties. Ce nouveau cadre, plus dynamique et plus concurrentiel, devrait améliorer l’accès au marché, l’environnement des affaires et augmenter substantiellement les investissements directs étrangers au Maroc. La finalité de ce processus étant l’émergence d’un espace économique commun qui passera nécessairement par la conclusion d’un accord de libre-échange complet et approfondi, le rapprochement réglementaire avec le marché intérieur de l’UE, le renforcement de la coopération sectorielle et la mise en réseaux dans les domaines du transport, de l’énergie et NTI», confiait à «Libé» Menouar Alem, ambassadeur et chef de la mission du Royaume auprès de l’Union européenne, au moment de la tenue du premier round des négociations tenu à Rabat.