Le Maroc est un bon exemple des progrès faits en matière de santé

Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Yves Souteyrand a qualifié le Maroc de “bon exemple” pour les pays engagés dans les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), soulignant les progrès réalisés par le Royaume en matière de santé.
‘’Le Maroc est un bon exemple des progrès faits en matière de santé maternelle et infantile, et de lutte contre le VIH et la tuberculose” a déclaré, mardi à Rabat, M. Souteyrand, en marge d’un séminaire organisé sous le thème “La place des associations dans les OMD liés à la santé: états des lieux et perspective post 2015”, notant, toutefois, qu’”il reste beaucoup à faire” dans ce domaine.
Ce séminaire s’inscrit dans le cadre des discussions sur les priorités de développement des OMD de l’après-2015. Le Maroc fait partie des pays qui ont été identifiés par les Nations unies pour participer à ces discussions menées par les bureaux des coordonnateurs résidents de l’ONU portant sur ces priorités de développement.
Cette rencontre vise à faire un état des lieux des OMD liés à la santé et au rôle dans ONG pour les atteindre. Il s’agit également d’émettre des recommandations sur les domaines de la santé en général et du VIH/Sida, de la tuberculose et de la santé maternelle et infantile en particulier, qui pourraient être abordées dans le cadre de l’agenda post-2015.

M. Souteyrand a, dans ce sens, insisté sur “une notion importante”, à savoir la couverture universelle en santé. “Toute personne, tout citoyen d’un pays, doit avoir accès aux services sans que ses revenus soient affectés, ce qui implique la mise en place de systèmes de protection sociale mais également la disponibilité des services”, explique-t-il.
“Si les indicateurs de santé se sont améliorés au niveau national, d’énormes disparités continuent de subsister au niveau des régions”, a relevé, pour sa part, la présidente de l’Association marocaine de solidarité et de développement (AMSED), Fatima Chahid, dans une déclaration à la MAP. 

Ainsi, “quatre régions contribuent au PIB d’environ 60%, tandis que quatre autres ne contribuent qu’à hauteur de 6%”, a-t-elle expliqué, soulignant les inégalités qui existent entre le monde rural et urbain.

Selon elle, ce séminaire sert à comprendre “comment les associations ont contribué, et peuvent contribuer dans le futur, à la réalisation des OMD, sachant que nous traversons une période difficile marquée par la crise mondiale qui a engendré une raréfaction des fonds d’appui de l’aide internationale”.
Les programmes menés en partenariat avec plus de 100 associations ont pour objectif de contribuer à l’amélioration de l‘état de santé des populations vulnérables dans les zones ciblées par le plan national.

Cet événement de deux jours est organisé par l’AMSED en partenariat avec le ministère de la Santé, l’OMS, le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et avec l’appui du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. 

Cette rencontre est marquée par la participation de représentants des départements ministériels concernés, des associations de développement, des associations intervenant dans les domaines de lutte contre le sida et la tuberculose, et de santé maternelle et infantile, outre des ONG internationales.