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Dans le détail, la Maroc a été classé 25ème en termes sur l’indice des énergies renouvelables, l’index ARI (All renewable index), sur une liste de 40 pays devançant la Turquie, classée 26ème, et juste derrière les Pays-Bas par des scores de respectivement 42,4 ; 41,6 et 42,6 sur une échelle de 100. Au niveau de la zone MENA, il figure parmi le Top 5 des pays les plus attractifs avec un potentiel de réalisation de projets s’élevant à 54%, derrière son principal concurrent régional, à savoir la Jordanie avec 59%, et devant l’Egypte qui a un potentiel de réalisation de 51%.
En ce qui concerne l’énergie solaire, l’indice le plus encourageant pour le pays est celui de l’énergie solaire qui place le Maroc 10ème avec un score de 49 sur une échelle de 100.
Grace à la technologie CSP (concentrated solar power) qui accompagne la construction de la centrale de production d’Ouarzazate, la Maroc a pu avoir le même score que l’Espagne (56) sur la même échelle.
Autre indice énergétique, l’éolien positionne le Maroc à la 31ème place avec un «Wind Indice» de 40, derrière l’Egypte, légèrement devant grâce à un score de 42.
Ledit baromètre précise qu’au moment où «les incertitudes économiques et politiques », qui ont proliféré en ce qui concerne les perspectives de développement dans les pays avancés, ont «affecté le développement de ce secteur», d’autres économies «semblent lui accorder plus d’importance tels que le Brésil, le Japon, l’Europe de l’Est et le Maroc».
Il relève, par ailleurs, l’optimisme des investisseurs et bailleurs de fonds quant au développement du secteur des énergies renouvelables au cours des cinq prochaines années. 80% sont confiants que les investissements en énergies propres vont augmenter dans le court et le moyen termes.
Ces estimations positives tiennent compte des besoins croissants des populations en énergie, la demande globale en consommation énergétique est attendue à croître de 3% par an, de la nécessité de créer plus d’emplois et du niveau de sécurité d’approvisionnement énergétique sur le long terme.
Avec une croissance rapide et un retour sur investissement des plus élevés, le secteur des énergies renouvelables attire de plus en plus d’investisseurs motivés par la nécessité de faire face à la croissance «chronique» des coûts énergétiques et la rareté des ressources de plus en plus ressentie avec le réchauffement climatique.
Face à ces défis, les écotechnologies (Cleantech), sont devenues un secteur à fort potentiel. Dans ce sillage, le Maroc reste l’un des pays qui ont d’énormes potentialités, tant sur le plan du thermique que celui de l’éolien et du solaire.
Il est à noter que les indicateurs de ce baromètre ont été arrêtés au mois de novembre 2012 avant la conclusion du contrat ETC pour la centrale de Ouarzazate, qui a été attribué fin avril à trois géants des énergies renouvelables, à savoir Acciona, Sener Ingenieria y Sistemas et TSK Grupo. Ce qui pourrait hausser la place du Maroc dans ce classement.