-
Les défis actuels imposent l'adoption d'un "universalisme global" respectueux de la diversité culturelle
-
A New York, l’écrivain Yassine Adnane décortique le rôle de la culture au service de la diversité
-
Salon international du livre de Sharjah : La culture marocaine amazighe en vedette
-
Naissance d’un nouveau Festival international des arts numériques à Khouribga
Le Festival est organisé par Istanbouli Théâtre et l'Association Tyr pour les arts avec le soutien de la municipalité de Nabatiyeh, la ville de Tyr, les ministères de la Culture et du Tourisme du Liban et la Régie Libanaise, en collaboration avec la Fédération des municipalités d’Alshaqif.
L'Algérie, l'Iran, le Liban, l'Argentine, la Syrie, la Palestine, la Tunisie, la Libye, l'Irak, l'Espagne et la Slovénie… autant de pays qui gratifieront le public avec des pièces traduisant une vision du mouvement théâtral indépendant au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe.
L'ouverture du festival aura lieu le samedi 20 août au «Stars Cinéma» de Nabatiyeh avec au programme un carnaval de rue.
Deux pièces de théâtre seront à l’affiche: « Cheval de bois », sous la direction de Abo Alfazl Tabassi. Il s’agit d’une pièce iranienne sur la tradition de la récolte et la célébration de mariage. La seconde intitulée « Sonata plomb », dirigée par l'Irakien Hussein Joubar propose un jeu sur le labyrinthe en temps de guerre.
Le 21 août, «Stars Cinéma» proposera « Les pleurs de Mona Lisa », une collaboration entre la Libye et la Tunisie, dirigée par Abdul Hadi. La pièce propose une réflexion sur le temps et les souvenirs. Quant à la pièce « Mesh Rakbi », réalisée par le Libanais Zine El Abidine Sibai, elle évoque la réalité politique du Liban.
Al Medina Théâtre de Beyrouth présentera le 22 août « Mahmoud », un opus du Slovène Peter Sprçiç et qui retrace la vie des gens forcés par des circonstances cruelles et inhumaines à fuir leur lieu de naissance.
Le 23 août, c’est au tour de la ville de Tyr d’accueillir un carnaval sous le slogan « Nous voulons Al Hamra Cinema back ». Ensuite, c’est le groupe Wasil Theatre qui interprétera son morceau « Vos histoires sur scène », une sorte d’improvisation sur les histoires d'acteurs et d'actrices venus du Liban de Syrie et de Palestine.
Le Centre du mouvement Culture de Tyr présentera « Aucun chant du coq », du réalisateur libanais Samir Sekmany. Il s’agit d’un jeu en solo évoquant un citoyen arabe face à la corruption.
D’autres pièces figurent également au programme de ce rendez-vous, entre autres, « Le crime dans Goat Island », « Fahrenheit, l'autre histoire » et un spectacle de danse du Takwin Groupe libanais ainsi que « La salive du diable ».
Le Festival vise à consolider le mouvement théâtral du Sud du Liban en rassemblant des compagnies de théâtre indépendantes de par le monde, outre les contributions des universités et troupes libanaises.