-
Lancement de la 5ᵉ édition des Nocturnes du patrimoine sous le signe de l'innovation numérique
-
A Cuba, les joutes poétiques paysannes résistent face au reggaeton
-
Bayt Mal Al-Qods Acharif : Signature à Ramallah d'une convention de partenariat pour soutenir les industries culturelles
-
Encore un enrouement céleste, Lalla Naïma
M. Abdellaoui a, lors d’une émission diffusée par la radio régionale de Dakhla, souligné que ce Festival, qui s’est déroulé du 20 au 22 mai dans la province d’Aousserd, a connu plusieurs activités en vue de promouvoir les différentes composantes du patrimoine local des habitants de cette province, connue pour ses spécificités culturelles, artistiques et ses paysages panoramiques.
Le Festival organisé sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi a été placé sous le signe “Tiris: espace de la culture hassanie et rempart de l’intégrité territoriale”. Il a vu la participation de délégations représentant la Mauritanie, le Mali, les Iles Canaries et l’Andalousie, ainsi que des journalistes marocains et étrangers. Le programme de la manifestation comprenait des courses de dromadaires, une exposition sur les projets de l’INDH, l’artisanat local et les élevages dans la région, un espace dédié aux contes populaires et une tente de la poésie, sans parler des soirées artistiques animées par des troupes de la musique hassanie.
Le terme Tiris, d’origine berbère, est utilisé dans la culture hassanie chez les habitants des provinces du Sud, pour désigner les vastes régions sahariennes d’Aousserd, qui étaient autrefois de vastes terres fertiles, attirant les nomades des régions limitrophes, avant de se transformer en lieux désertiques, sous l’effet de la sécheresse qui a décimé la faune et la flore de ces étendues ces dernières années.