-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
-
L’initiative "Years of Culture" dévoile le programme d’automne de l’année culturelle "Qatar-Maroc 2024"
Musique & Théâtre
Aucun événement à cette date.
Cinéma
|
La voix des sans-voixLes animaux ne peuvent pas raisonner. Mais ils peuvent souffrir. Élisabeth et Luc Bazile nous rappellent cette évidence trop souvent oubliée, dans un livre au titre révélateur : “Ceux qui vont mourir vous saluent.”Mardi 4 Février 2014
Autres articles
Dans “Les Animaux malades de la peste”, de Jean de la Fontaine, le Renard conteste la légitimité́ de la domination humaine sur les animaux. Dans “l’Homme et la Couleuvre”, du même auteur, on voit de nombreux animaux remettre en question le droit de l’être humain à tuer la Couleuvre. Mais l’Homme ne s’est jamais contenté de massacrer les renards et les couleuvres. Il s’en prend, en réalité, à tous les animaux de la planète. Et c’est bien dans ce cadre que s’inscrit le nouvel ouvrage d’Elisabeth Bazile et Luc Bazile, au titre bien évocateur: “Ceux qui vont mourir vous saluent !”. Ce livre, qui donne la parole aux animaux, et qui est vraiment unique en son genre, a été édité par “Actions Espoir”, une organisation à but non lucratif, dont l’objectif est de contribuer au respect, à la protection et à la préservation des animaux et de la planète. Selon ses deux auteurs, “ce livre, paru le 28 janvier dernier, est une collection de messages émanant de différentes catégories d’animaux voués à être tués ou à disparaitre. C’est, en quelque sorte, l’expression de la sagesse des animaux, comme elle n’a jamais été exprimée, par le passé.”Ce livre, bouleversant à plus d’un titre, ne s’adresse pas uniquement aux végétariens, aux végétaliens, ou aux défenseurs des animaux et de la nature, bien que ceux-ci pourraient, en toute logique, y approfondir leurs connaissances. “Il s’agit donc d’un témoignage de ceux que nous sommes en train de tuer, sans nous rendre compte qu’ils sont le miroir de notre propre extinction”, affirment les auteurs, qui restent persuadés que “ce sont là des messages qui seront peut-être les derniers, puisque la disparition de ces animaux n’est qu’un prélude à l’extinction de l’Humanité tout entière. Nous sommes donc à la croisée des chemins, et ce livre est un appel à une prise de conscience, pour sauver les animaux. Et sauver l’Humanité aussi.” Et c’est bien dans ce but que les deux auteurs donnent la parole, dans cet ouvrage, aux animaux que l’on tue par pur plaisir. Aux pauvres bêtes malmenées dans les zoos, torturées dans l’industrie, ou martyrisées dans les laboratoires d’expérimentation. Aux éléphants que l’on massacre pour leurs défenses en ivoire. À tous les quadrupèdes tués pour leur fourrure. Les deux auteurs, Elisabeth et Luc Bazile, ne sont pas à leur premier livre. Ils ont déjà coécrit, en 2013, un ouvrage intitulé «Entretiens avec la Mer », où ils développent des méthodes leur permettant de donner la parole à la Mer. Et ce dans un style et une forme d’expression assez surprenants. Il faut dire que leur trajectoire professionnelle hors du commun les prédestinait, l’un et l’autre, à écrire ce genre d’ouvrages. Parallèlement à une carrière bien remplie dans la magistrature, le commerce international et la santé publique, en plus de divers engagements bénévoles auprès de personnes handicapées et de personnes âgées, Elisabeth Bazile a suivi une formation d’ «Animal Communicator» aux Pays-Bas. Plusieurs années d’apprentissage et d’entraînement intensifs lui ont permis de développer ses propres méthodes de communication et d’aide aux animaux. Luc Bazile, quant à lui, est un universitaire, qui a exercé dans le domaine de l’aide psychologique, pendant une dizaine d’années. Il accompagne des personnes dans des situations de détresse, ou en perte de repères. C’est dire que les deux auteurs ont toujours côtoyé la souffrance de l’autre. Et ils ont écrit ce livre pour transmettre leur empathie. Et pour dire leur révolte.
Mehdi Ouassat
Lu 853 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
Exposition & Livre
Inscription à la newsletter
LES + LUS DE LA SEMAINE
|
|||
|