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La puissance et le savoir-faire militaires de la soldatesque israélienne ont montré leur limite. D’ailleurs, le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense deviennent la risée des journaux israéliens, et leur échec ajoute au mécontentement des Israéliens qui critiquent le renforcement du budget militaire au détriment des autres secteurs de la vie quotidienne et des infrastructures. Et comme un échec n’arrive jamais seul, Tel Aviv vient d’en essuyer un grand avec la reconnaissance de la Palestine comme membre à part entière par l’Unesco, l’une des importantes organisations dépendant de l’ONU. La reconnaissance de l’Unesco est de bon augure pour celle de l’ONU ! Aussitôt après le vote de l’Unesco, Benyamin Netanyahou s’est empressé de parler de manœuvre palestinienne qui allait entraver les pourparlers de paix (sic). N’est-ce pas la politique extrémiste du gouvernement israélien et ses atermoiements qui empêchent toute avancée sur la voie de la paix et non le contraire ?
Et comme on pouvait s’y attendre, l’Administration américaine dévouée à Israël a décidé immédiatement de supprimer sa contribution à l’Unesco. Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis prennent de telles mesures de rétorsion à l’égard de cette organisation de l’ONU. On rappelle que les Américains sont restés une vingtaine d’années en dehors des rouages de l’Unesco. Ce qui n’a pas empêché l’Unesco de survivre sans l’importante contribution américaine estimée à quelque 60 millions de dollars. Pour les beaux yeux d’Israël, Washington est prêt à tout, quitte à ignorer les nobles principes ! Quoi qu’il en soit, une question se pose: combien de temps le gouvernement de Benyamin Netanyhou pourra-t-il tenir encore avec tous les mauvais coups qu’il reçoit ?
Ce qui est sûr, c’est que l’étau se resserre autour de lui, et sa marge de manœuvre se rétrécit de jour en jour même s’il est réduit à recourir à la Torah pour la conduite des affaires du pays. Ce qui provoque des railleries dans le milieu politique à Tel Aviv.