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La communauté marocaine résidant à l’étranger a connu de profondes mutations au cours de ces dernières années et ce à plusieurs niveaux : démographie, genre, niveau d’éducation, etc. C’est la raison pour laquelle la Fondation essaie de mieux connaître les MRE et de mettre le doigt sur leurs difficultés qui sont d’une extrême diversité. Cette dernière est liée à la rapidité des changements, à la situation géographique et aux langues pratiquées dans les pays d’accueil. Mais elle constitue en même temps une richesse, comme l’a expliqué Abderrahmane Zahi, secrétaire général de la Fondation Hassan II pour les MRE et d’ajouter : «Nous nous devons de construire des passerelles entre les Marocains et leur pays d’origine».
Dans ce sens, la Fondation a mis en place un observatoire constitué d’un réseau de partenaires qui vise à instaurer une politique de proximité.
«La migration n’est pas une histoire d’aller-retour, elle n’est pas non plus un passage à vide; c’est l’histoire de toute une vie» a affirmé pour sa part Omar Samaoli, anthropologue gérontologue, lors de son intervention. Aujourd’hui, il nous est indispensable de bien connaître nos migrants afin d’adapter notre aide aux besoins de tout un chacun. Ces migrants sont des Marocains comme les autres. Par ailleurs, M. Samaoli a tenu à clarifier la différence entre relation et lien s’agissant d’intergénération. Alors que la relation évoque un échange qui se tisse dans une extériorité, le lien quant à lui évoque des interactions plus intimes liées notamment à la famille. Enfin, après avoir présenté une typologie détaillée du lien en situation migratoire, il a conclu sur le fait que loin de le détruire, la migration semble renforcer le lien intergénérationnel. «Les immigrés ne peuvent être des surfaces vierges sur lesquelles on pourrait tout inscrire». Une invitation à méditer qu’il n’a pas manqué d’adresser aux pays d’accueil.