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Chaque année, le débat sur l’efficacité du vaccin est propulsé au-devant de l’actualité et divise toujours. Les cas des patients ayant contracté la grippe contredisent les arguments des médecins. Le témoignage de ce sexagénaire est très édifiant :«C’est à ne rien comprendre. Je me suis fait vacciner et pourtant je suis quand même tombé malade». Dr Hermani est très claire à ce sujet : «Certes le vaccin n’est pas efficace à 100%, mais on enregistre un taux d’efficacité de 70 à 90%». Et de reconnaître que l’efficacité de la vaccination dépend des mutations possibles du virus ainsi que de la réponse individuelle du système immunitaire. Comme de nouvelles souches virales apparaissent régulièrement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) identifie chaque année les trois souches les plus courantes du virus et développe les vaccins les plus efficaces pour les contrer. Cependant, le vaccin disponible pour la campagne 2013/2014 a été constitué en fonction des souches qui ont circulé majoritairement durant l’hiver précédent et qui sont les plus susceptibles d’être présentes cet hiver. Ceci dit, le patient vacciné peut toujours contracter un virus ayant muté. Au Maroc le vaccin est disponible dès ce mois d’octobre. Vendu à 72,80 DH, un prix qui n’a pas été modifié au Maroc depuis 13 ans selon Françoise Griguer (directrice de Sanofi Pasteur) ; il n’est pas à la portée de toutes les bourses. Il est toutefois remboursé par l’AMO (Assurance maladie obligatoire).
Quid des personnes qui devraient se faire vacciner ? Les spécialistes sont d’accord sur ce point. Sont prioritaires les personnes à risque de complications, à savoir les seniors au-delà de 65 ans, les personnes séjournant en institutions, les femmes enceintes au deuxième ou troisième trimestre de grossesse. On retrouve également les enfants de 6 mois à 18 ans compris sous thérapie à l’aspirine au long cours ainsi que tout patient atteint d’une affection ou maladie chronique d’origine pulmonaire, cardiaque, hépatique, rénale, métabolique ou présentant des troubles immunitaires. Ces personnes ont besoin plus que les autres d’être vaccinées annuellement. Ce sont d’ailleurs les recommandations annuelles de l’OMS bien qu’aucune législation ne rende la vaccination obligatoire.