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Un élément essentiel à souligner est que plusieurs personnes issues de la région du Sahara ont pris part à ce soi-disant congrès. Cette fois, la provocation n’a pas eu les effets escomptés par le Polisario. Leur voyage à Tifarity est passé vraiment inaperçu.
Du congrès
Les congrès, dans le sens démocratique du terme, sont la traduction d’une volonté collective, à une échelle représentative sélective. Les participants dans ce genre de rencontres sont généralement élus démocratiquement par les bases. Il s’agit d’un moment crucial dans la vie des mouvements, partis, formations politiques. On évalue, modifie, voire repense de fond en comble les lignes directrices et d’orientation de la structure politique. A Tifarity, puisque c’est là où le pseudo-congrès du Polisario a eu lieu, les congressistes étaient choisis minutieusement. Aucune élection préalable. Pas de discussions des lignes directrices du Polisario. Pas de confrontation des thèses. Pas de thèses, sinon celle d’une propagande à outrance. Les véritables voix libres et indépendantes ont été écartées au départ. Certains ont été même interdits d’aller à Tifarity. Et pour cause, ils ne sont pas des congressistes. Sans évoquer les contraintes de la liberté de circulation.
Le seul «débat» qui prévalait avant la mascarade appelée «congrès» n’était autre que celui du «retour aux armes» ! Comme si c’était vrai. Bien que les observateurs et experts, et même les hauts et moyens cadres sahraouis à Tindouf, sachent pertinemment que cette musique de mauvais goût rythmant la chanson du «retour aux armes» relève du passé lointain. La guerre par procuration n’aura plus lieu. Si guerre il y a, elle n’aura lieu cette fois qu’entre le Maroc et l’Algérie. Tout est maintenant clair. Or, entre ces deux pays, rien ne se passera, du moins à court et moyen termes.
De la démocratie
Il va sans dire que la reconduction systématique du secrétaire général du mouvement interpelle depuis toujours la crédibilité de l’opération. Le congrès tenait à un seul enjeu, à savoir la crédibilité des organes aux yeux de l’étranger. Un enjeu qui permet et légitime, ipso facto, le retour périodique à ces campagnes médiatiques orchestrées, après leur échec, pour garder l’image d’un véritable mouvement indépendant. Depuis les années 70, les Sahraouis de Tindouf n’ont-ils pas trouvé un homme ou une femme, à même d’assurer la direction du mouvement ? Pourquoi écarte-t-on, chemin faisant, toutes les voix prônant le débat, l’analyse, l’intérêt des Sahraouis et la pondération ?
Secret de polichinelle, Alger reste derrière l’éloignement de la direction de beaucoup d’éléments ayant fait montre d’une certaine indépendance dans la prise de décision. Les services de renseignement algériens, forts présents à Tindouf, ont tout fait pour écarter Bachir Mustapha Sayed, qui s’est même senti persona non grata à Tindouf. Les menaces voilées à son endroit comme à l’égard des membres de sa famille ont fait qu’il a presque quitté la scène politique. Un retrait qui suscite des interrogations. La disparition subite de feu Mahfoud Ould Beiba reste également au cœur des discussions fermées dans les camps de Lahmada. Une simple conversation en privé vers la fin des pourparlers officiels avec des responsables marocains à Vienne lui aurait causé des problèmes avec les «maîtres» algériens.