“El Cano” fait la radioscopie des deux présides occupés
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Selon le quotidien de Sebta « El Pueblo », ce rapport indique que cette croissance constitue une « menace pour la stabilité sociale et politique parce qu’elle n’est pas soutenue par une croissance économique et, par conséquent, elle conduit à la dégradation des conditions de vie ».
La même source a mis en garde à ce propos contre « les conflits de types ethnique et religieux qui trouvent déjà leur écho dans les élections ».
Ceci d’autant plus que pour El Cano, les problèmes découlant de ces changements démographique et culturel des deux présides occupés ont un caractère structurel, raison pour laquelle il faudrait les atténuer, mais qu’il est quasiment impossible de les éviter.
Selon la même source, les deux présides occupés ont connu un changement démographique important durant les 15 dernières années. A titre d’exemple, 75 % des natalités à Mellilia sont d’origine marocaine.
« Cette réalité inquiétante n’a pas atteint la sphère politique. Mais il ne s’agit que d’une question de temps. En effet, le vote en faveur des partis d’obédience musulmane tourne-t-il déjà autour de 24 % à Mellilia et 17 % à Sebta », a écrit El Pueblo.
D’après El Cano, si les choses continuent ainsi, «Mellilia sera bientôt une ville essentiellement amazighe et arabe, si elle ne l’est pas déjà, et Sebta la suivra par la suite ».
La même source a rappelé que l’Institut national des statistiques ne peut pas faire des recensements de la population sur des bases ethniques, ce qui n’est pas le cas pour l’Institut El Cano qui considère que 50 % de la population de Mellilia et 70 % de ses écoliers sont arabes ou amazighs.
« Pour l’Espagne, précise El Pueblo à ce propos, les risques de changement démographique et d’identité culturelle à Sebta et Mellilia sont à caractère social, politique et sécuritaire. Durant des siècles, Sebta et Mellilia étaient des communautés mono-ethniques, habitées par des fonctionnaires civils et militaires, leurs familles et ne disposaient que d’un petit secteur de services. Jusqu’en 1868, les Marocains étaient interdits de résidence dans ces deux villes ». Maintenant, les choses ont beaucoup changé et la population d’origine hispanique préfère quitter ces deux présides occupés à cause « de l’impact de la pression démographique musulmane ».
La même source ajoute que les présides occupés « étant culturellement et religieusement prédisposés à la marocanisation et vu la faiblesse dont l’Espagne fait montre à cause des conflits séparatistes, de la polarisation politique et de la vulnérabilité économique, les conditions peuvent être idoines pour que le Maroc nourrisse le discours nationaliste » afin de les récupérer comme il l’a fait en 1975 en récupérant ses provinces sahariennes alors que le général Franco était à l’agonie, conclut la même source,.