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La «Nagouda», une spécialité culinaire des Béni GuilMardi 22 Juillet 2014
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Les tribus de Beni Guil se distinguent par des habitudes et des traditions spéciales durant le mois de Ramadan, aussi bien en ce qui concerne la table du ftour (rupture du jeûne), ou l'ambiance conviviale marquée par l'échange des visites et l'organisation de veillées familiales qui se poursuivent jusqu'aux dernières heures de la nuit. A côté des indispensables chebbakia (gâteau marocain au miel), dattes, œufs et lait fermenté qui ornent toutes les tables marocaines durant ce mois sacré, le plat traditionnel "Nagouda" est l'une des spécialités culinaires les plus appréciées par les tribus de Beni Guil. Il s'agit d'un mélange de dattes, d'El Kalila (lait séché) et du beurre clarifié. La table du ftour dans cette région est connue aussi par d'autres plats traditionnels, notamment "Errob", une confiture de dattes, "Elmerdoud", un plat dans lequel on mélange toutes les espèces de légumineuses disponibles sur le marché en y ajoutant "El kalila". Les tribus de Beni Guil se distinguent par des traditions riches et authentiques qui s'illustrent particulièrement dans un art culinaire ancestral et des plats préparés à base de produits du terroir, a souligné le président de l'Association Initiative pour le développement du monde rural, Boujemaa Lhejjaji, dans une déclaration à la MAP. La soupe (Harira) est assaisonnée de certaines légumineuses, ainsi que des morceaux d'El Kalila qui lui donnent un goût particulier et délicieux. Pour le dîner, il consiste soit en des plats préparés avec des bouillons ou encore du couscous à la viande, tandis que le Souhour (dernier repas avant le jeûne), on y présente souvent la Seffa, du couscous à la saveur du beurre clarifié, accompagné de verres de lait, de lait fermenté ou de thé. Elarbia Bent Kaddour (60 ans), femme au foyer, signale qu'avant de rompre le jeûne, les tribus de Beni Guil prononcent une invocation "Douaa" que le Saint Prophète disait: "O Dieu, pour Toi j'ai jeûné, en Toi j'ai cru et avec ta nourriture je romps le jeûne - la soif est dissipée, les veines sont abreuvées et la récompense restera avec la volonté d'Allah". Les habitants de la région veillent aussi à faire leur prière du "Ichaa" et celles surérogatoires des "Tarawih" dans les mosquées, et à prendre le repas du Souhour peu avant l'appel à la prière du "Fajr", suivant la tradition (Sounna) du Prophète Mohammed, paix et salut soient sur Lui, a-t-elle dit. "Les tribus de Beni Guil apprécient beaucoup ce mois sacré durant lequel nous purifions nos âmes", a lancé Aïcha Bent Elhoussin (70 ans), signalant que le Ramadan est une occasion pour la famille de se réunir autour d'une table garnie de mets spécifiques à la région.
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