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Jeunes engagés dans la vie associative et citoyenne, futurs responsables politiques, chefs d’entreprise, intellectuels, journalistes et acteurs associatifs, ont tous été au rendez-vous de cet événement dont les débats ont étaient sur différentes thématiques notamment «Les phénomènes de radicalisation», «La révolution numérique», «La lutte contre le changement climatique», «L’égalité hommes-femmes» et «Le rôle de la culture».
Le Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders ambitionne de former un réseau méditerranéen de jeunes décideurs, favoriser l’engagement et la participation au débat public de la nouvelle génération, en particulier celle du Sud de la Méditerranée, et dégager des convergences et des recommandations d’actions sur des sujets revêtant un caractère prioritaire au Nord comme au Sud de la Méditerranée.
« La Méditerranée, outre qu’elle symbolise la paix, la tolérance et l’interculturalité, doit être perçue lors de ce forum comme un espace de résistance à travers notamment nos voix et notre présence. Nous sommes confrontés aujourd’hui à des défis d’un autre âge, une régression et un archaïsme qui n’ont ni frontières, ni passeport, ni religion », a tenu à préciser André Azoulay, président de l’Association «Essaouira-Mogador», à l’entame des travaux du forum.
Un forum de retrouvailles illustrant l’existence collective d’après Azoulay qui a insisté sur la diversité culturelle ayant forgé l’identité de Mogador.
Jean-François Girault, ambassadeur de France au Maroc, s’est dit impressionné par les thématiques à l’ordre du jour de ce forum, et plus particulièrement celles afférentes à la radicalisation et au changement climatique qui représente deux grands défis auxquels fait face aujourd’hui l’humanité.
Jean-François Girault a, par ailleurs, mis en relief les valeurs nobles que symbolise Essaouira, tout en invitant les jeunes à s’inspirer de son identité plurielle en vue de réfléchir ensemble sur la meilleure approche de construire un espace euro-méditerranéen de paix, de prospérité et d’apaisement, loin des tensions internationales.
La sous-culture religieuse, les inégalités sociales, le chômage, l’autoritarisme et le manque de projet identitaire et démocratique prenant en compte la diversité, des facteurs entre autres mis à l’index par les intervenants lors de la première table ronde consacrée au thème de la radicalisation.
Les intervenants lors du débat consacré à la thématique «La société numérique du 21e siècle» ont été unanimes à souligner que la révolution numérique est porteuse d’immenses promesses et constitue une révolution industrielle, source d’innovations, de croissance et d’emplois.
Lors du dîner-débat sur le rôle de la culture, marqué par la présence d’Élisabeth Guigou, présidente de la Fondation «Anna Lindh», les participants ont mis l’accent sur le rôle avant-gardiste de la culture dans les sociétés contemporaines, dans la mesure où elle pourrait réussir là où la politique a échoué.
Pour les participants à la table ronde consacrée à la question de l’égalité hommes-femmes, tant au Nord qu’au Sud de la Méditerranée, l’égalité entre les genres continue à constituer un combat historique et à mobiliser des énergies.
L’Accord de Paris et la COP 22 à Marrakech ont été mis en avant par les participants au débat axé sur les changements climatiques. Le premier promet une transition vers les énergies 100% propres, alors que le Carrefour universel des verts prévu à Marrakech le mois de novembre 2016 met en évidence l’ambition du Maroc de contribuer à l’opérationnalisation de l’Accord de Paris et d’un Plan d’action en termes d’adaptation, d’atténuation et de financement.