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Paris a «la même position» sur la question du Sahara, a affirmé le chef de la diplomatie française, au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue algérien Ramtane Lamamra.
M. Ayrault a, d'autre part, souhaité le renouvellement du mandat de la MINURSO et un «apaisement» dans les relations entre le Maroc et l'ONU, en allusion aux protestations officielles et populaires dans le Royaume contre les propos et gestes du secrétaire général Ban Ki-moon au cours de son dernier déplacement dans les camps de Tindouf et en Algérie.
En début du mois courant, le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, avait expliqué que «pour la France, le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, constitue une base sérieuse et crédible pour une solution négociée».
«La position de la France sur le Sahara est bien connue et inchangée», avait-il précisé, soulignant que Paris soutient la recherche d’une «solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l’égide des Nations unies».
Interrogé sur la montée de l'islamophobie en France, notamment dans le sillage des attentats de Paris et de Bruxelles, M. Ayrault a rétorqué que «nous sommes attachés à la liberté de conscience, la liberté religieuse et de culte, et nous veillons pour qu'il en soit ainsi pour tous les croyants et les non-croyants, qui doivent être respectés, c'est le rôle de l'Etat, le rôle de la République d'y veiller».
«Nous faisons en sorte que nous n'entrions pas dans une forme de spirale absurde, qui consisterait: parce qu'il y a des attentats et que certains qui les pratiquent se réclament de l'Islam pour que tous les musulmans soient mis dans cet opprobre, et c'est pour ça que nous voulons en permanence rappeler que l'immense majorité des Français musulmans qui sont croyants et pratiquants n'adhèrent absolument pas à cette radicalité et doivent être respectés», a-t-il souligné.
Il a soutenu, dans ce cadre, que les premières victimes en nombre des attentats étaient souvent des personnes de confession musulmane. «Nous ne devons pas l'oublier», «nous devons nous défendre pour assurer la sécurité de nos concitoyens, chacun dans son pays» et coopérer pour lutter contre le terrorisme, a-t-il déclaré en substance.
Concernant le processus de paix au Proche-Orient, M. Ayrault a indiqué que la France «est engagée pour que nous n'acceptions pas le statu quo qui prévaut dans cette région et qui conduit à la désespérance et à la violence».
«Nous avons besoin de toutes les forces qui sont prêtes à mettre fin à cette situation dramatique et s'inscrire dans la perspective qui est la seule possible de deux Etats, Israël et la Palestine vivant en sécurité», a-t-il estimé.