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Parmi les sujets à l'ordre du jour, les dirigeants ouest-africains devaient examiner une demande d'adhésion du Maroc, officiellement candidat depuis février, à la suite de son retour en janvier au sein de l'Union africaine, de statut d'observateur pour la Tunisie, et se prononcer sur un accord d'association avec la Mauritanie.
Ils ont «exprimé un soutien général pour la demande du Royaume du Maroc, compte tenu des liens forts et multidimensionnels qu'il entretient avec les Etats membres».
Les chefs d'Etat ont «chargé la Commission d'examiner les implications d'une adhésion du Royaume du Maroc au regard des dispositions des traités de la CEDEAO et de soumettre ses conclusions» au prochain sommet de l'organisation, selon le texte.
«La séquence politique (de l'adhésion du Maroc) vient de s'achever. Elle ouvre la voie à une séquence juridique qui doit rendre cette adhésion effective. Viendra ensuite une séquence technique, où il faudra négocier secteur par secteur», a expliqué à l'AFP une source diplomatique marocaine haut placée.
«Il y a eu un très large soutien: de la Côte d'Ivoire, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierra Leone, de la Gambie, du Burkina...», a indiqué cette source.
«Six mois après le retour du Maroc à l'UA, le Maroc fait son entrée à la CEDEAO», s'est-elle félicitée, soulignant que S.M le Roi Mohammed VI avait été invité au prochain sommet de l'organisation.
«L'Afrique de l'Ouest sera un acteur clé des relations interafricaines, et des défis du continent», selon la même source.
S'agissant de l'accord d'association avec la Mauritanie, les chefs d'Etat ont estimé que pour en bénéficier, ce pays, ancien membre de la CEDEAO, devrait plutôt «présenter une demande de pleine adhésion», selon le communiqué.
La Mauritanie avait quitté la CEDEAO en 2000, préférant son appartenance à l'Union du Maghreb arabe (UMA) qu'elle partage avec l'Algérie, la Libye, le Maroc et la Tunisie.
Les dirigeants ouest-africains ont en revanche approuvé la demande de statut d'observateur de la Tunisie, sous réserve de vérification par la Commission de la CEDEAO du respect de ses règles en la matière.