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Conséquence directe du tabagisme, aujourd'hui un malade sur deux atteint de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une femme. Une maladie qu'elles développent plus précocement et plus férocement que les hommes.
Les Françaises n'ont jamais autant fumé (27% fument quotidiennement contre 23% en 2005). Malheureusement, face aux méfaits du tabac il n'y a pas de parité homme-femme. Les femmes sont en effet biologiquement plus vulnérables face aux effets toxiques du tabac et ont un risque plus élevé que les hommes de développer une maladie liée au tabagisme comme le cancer du poumon bien sûr, mais aussi comme la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Cette vulnérabilité signifie qu'à nombre de cigarettes égal, les femmes vont avoir tendance à développer la BPCO beaucoup plus précocement que les hommes mais aussi sous une forme plus sévère.
Bref, les femmes vont avoir une qualité de vie beaucoup plus altérée que les hommes. Pourtant, elles restent encore très largement sous-diagnostiquées : "Une situation imputable à une vision anachronique de la maladie que l'on associe encore trop souvent aux hommes, faute d'avoir pris conscience de la féminisation du tabagisme" explique le Dr Frédéric Le Guillou, président de l'Association BPCO.
"Le visage de la maladie change. Le malade atteint de BPCO n'est plus un homme de plus de 50 ans, fumeur ou ex-fumeur, qui crache et qui tousse. En 2015, la maladie s'est féminisée et rajeunie", insiste le Pr Chantal Raherison, pneumologue et présidente du groupe "Femmes et poumon" de la Société de pneumologie de langue française (SPLF).
La pathologie aussi a changé. Les femmes souffrent moins d'emphysème (une maladie des alvéoles pulmonaires) que les hommes mais souffrent d'une dégradation de la fonction respiratoire plus importante avec :
• plus de toux nocturne
• plus de difficultés respiratoires (appelées dyspnées)
• plus de fatigue
• un syndrome dépressif associé.
Les Françaises n'ont jamais autant fumé (27% fument quotidiennement contre 23% en 2005). Malheureusement, face aux méfaits du tabac il n'y a pas de parité homme-femme. Les femmes sont en effet biologiquement plus vulnérables face aux effets toxiques du tabac et ont un risque plus élevé que les hommes de développer une maladie liée au tabagisme comme le cancer du poumon bien sûr, mais aussi comme la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Cette vulnérabilité signifie qu'à nombre de cigarettes égal, les femmes vont avoir tendance à développer la BPCO beaucoup plus précocement que les hommes mais aussi sous une forme plus sévère.
Bref, les femmes vont avoir une qualité de vie beaucoup plus altérée que les hommes. Pourtant, elles restent encore très largement sous-diagnostiquées : "Une situation imputable à une vision anachronique de la maladie que l'on associe encore trop souvent aux hommes, faute d'avoir pris conscience de la féminisation du tabagisme" explique le Dr Frédéric Le Guillou, président de l'Association BPCO.
"Le visage de la maladie change. Le malade atteint de BPCO n'est plus un homme de plus de 50 ans, fumeur ou ex-fumeur, qui crache et qui tousse. En 2015, la maladie s'est féminisée et rajeunie", insiste le Pr Chantal Raherison, pneumologue et présidente du groupe "Femmes et poumon" de la Société de pneumologie de langue française (SPLF).
La pathologie aussi a changé. Les femmes souffrent moins d'emphysème (une maladie des alvéoles pulmonaires) que les hommes mais souffrent d'une dégradation de la fonction respiratoire plus importante avec :
• plus de toux nocturne
• plus de difficultés respiratoires (appelées dyspnées)
• plus de fatigue
• un syndrome dépressif associé.