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L’affaire des licences de pêche provoque l’ire des habitants de BoujdourMarche de protestation en direction de la commune rurale de J’Rifia Ahmadou El-Katab
Mardi 14 Janvier 2014
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C’est pour protester contre la manière dont ont été attribuées les licences de pêche traditionnelle que plus de cent professionnels mécontents ont organisé une marche en direction de la commune rurale de J’Rifia, située à quelques dizaines de kilomètres de la ville de Boujdour. Après avoir parcouru une distance de plusieurs kilomètres, les protestataires ont été empêchés de continuer leur marche par des éléments de la gendarmerie Royale secondée par les forces auxiliaires qui ne sont pas intervenus. Les autorités locales ayant voulu ouvrir le dialogue avec les marcheurs, se sont entendu dire que l’attribution des licences est entachée d’irrégularité, de favoritisme et de clientélisme et qu’elle doit être revue. Un parlementaire, des commerçants, des élus et des notables n’ont rien à voir avec la pêche. Leur attribuer des licences, c’est en priver des chômeurs qui sont du secteur et qui nourrissent des familles nécessiteuses. Les marcheurs de Boujdour qui ont fait parvenir leurs doléances aux autorités concernées menacent de dresser un camp comparable à celui de G’Dim Izik, si elles ne donnaient pas suite à leurs revendications, à savoir la révision des règles d’attribution de ces licences, de manière à ce que seuls les nécessiteux du domaine en soient bénéficiaires. La marche des habitants de Boujdour coïncide avec une autre marche de protestation organisée, celle-là, par les auxiliaires de l’administration qui dénoncent l’exclusion dont ils sont l’objet et l’indifférence quant aux revendications qu’ils ont formulées, à travers plusieurs lettres adressées par voie hiérarchique et qui sont restées sans suite alors que les auxiliaires de Dakhla et Tan Tan ont vu leurs revendications satisfaites. Les auxiliaires de l’administration indiquent que le sit-in organisé, fin décembre, a été suivi de demandes d’explication de la part de leurs chefs directs. Des sources proches des auxiliaires nous ont indiqué que ceux-ci sont déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leurs doléances et qu’ils continueront à organiser des attroupements devant le siège de la préfecture. Pour rappel, leurs revendications portent sur le logement, le classement, les cartes de la Promotion nationale ainsi que les denrées alimentaires subventionnées.
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