-
L'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès remporte à Berlin le prix international de l'Innovation germano-africain
-
Agadir: Le CRI Souss Massa tient son CA
-
Produits alimentaires et industriels : journée d'étude à Rabat sur la protection des consommateurs
-
L'Université Privée de Fès abrite la Grande Finale du DeepTech Startup Challenge
-
Tanger: Conférence sur le rôle de l'économie solidaire dans le développement social
Pour ce qui est des dernières manifestations, entrant dans le cadre des marches organisées par le Mouvement du 20 février, l’OMDH a relevé dans son communiqué que la cadence et les formes de protestation sont allées crescendo et ce, depuis le 8 mars courant. Enregistrant à ce propos des sit-in organisés sur la route nationale n°2 reliant Béni Bouayach et Taza et devant le pachalik de Béni Bouayach.
Des mouvements de protestation qui ont donné lieu à des arrestations de manifestants dont certains ont été relâchés au moment où d’autres ont été présentés devant le Parquet. Sans omettre que ces évènements ont engendré une grogne des commerçants qui ont vu leurs activités affectées profondément, lit-on dans le communiqué.
L’OMDH n’a pas manqué de soulever l’intervention musclée des forces de l’ordre qui ont fait irruption dans de nombreuses maisons et utilisé des canons à eau et des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants. Sachant que les jets de pierre ont causé des blessures aussi bien chez les manifestants que chez les éléments des forces de l’ordre.
Face à ces évènements dramatiques, le Bureau national de l’OMDH, tout en exprimant sa solidarité avec les citoyens de cette région, demande la libération de toutes les personnes arrêtées et dénonce toutes les formes de violences perpétrées lors de ces manifestations.
L’OMDH appelle le gouvernement à se pencher sur ce dossier pour résoudre de toute urgence les problèmes structurels dont souffre la région, en tenant compte d’une vision globale et intégrée. Laquelle repose d’une part sur le traitement d’urgence des précédents dossiers relatifs aux violations des droits de l’Homme dans la région ; et d’autre part sur l’élaboration d’un plan régional de développement prenant en considération le déficit que connaît la région depuis l’indépendance afin de mettre un terme à la précarité dans les domaines économique, social, culturel et de gouvernance du territoire régional, conclut le communiqué.