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"C'est quelque chose qui a été bien exagéré, a-t-il dit en conférence de presse, à la veille du match amical contre l'Argentine, à propos de la polémique lancée après l'Euro-2012. On a cherché les raisons de la défaite (contre l'Italie en demi-finale, ndlr). En 2009, on a gagné l'Euro Espoirs avec huit joueurs d'origine étrangère et on n'en avait pas parlé, au contraire, on faisait l'éloge de cette équipe".
"Comme le sélectionneur l'a dit hier (lundi), c'est mieux de le chanter, mais ce n'est pas ça qui détermine si on est un bon Allemand, a poursuivi le joueur de 25 ans né d'un père tunisien et d'une mère allemande. On est un bon Allemand quand on parle la langue et qu'on s'approprie les us et coutumes. Réduire cette affaire de l'hymne et dire qu'on est de mauvais Allemands parce qu'on ne le chante pas, ce n'est pas juste".
"Je fais ça avec l'hymne depuis que j'ai 15 ans et je ne vais pas changer, a-t-il ajouté. Ça fait aussi partie de ma préparation d'avant-match".
"Chanter ou non l'hymne ne dit en rien comment on se battra sur le terrain, a avancé Khedira. On a beaucoup écrit sur la façon dont les Italiens célébraient leur hymne. Mais personne n'a écrit sur ce qui s'était passé trois jours après: avant la finale aussi ils ont chanté l'hymne, et ç'a été méchant, ce que les Espagnols leur ont fait (4-0, ndlr)".
L'image du gardien et capitaine italien Buffon, chantant à tue-tête l'hymne national les yeux fermés, avait été l'une des images fortes de l'Euro-2012.
Une polémique avait éclaté en Allemagne après le tournoi, avec des responsables régionaux de l'Union chrétienne-démocrate (CDU, droite) de la chancelière Angela Merkel critiquant certains joueurs, notamment d'origine étrangère (Özil, Khedira, Boateng et Podolski), parce qu'ils ne chantaient pas l'hymne.
L'ancien président de la Fédération allemande de football (DFB) Gerhard Mayer-Vorfelder avait même exhorté le sélectionneur Joachim Löw à contraindre ses joueurs à chanter l'hymne sous peine de ne plus être convoqués.