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A noter qu’une réunion a eu lieu vendredi dernier au siège social du CIH. Khalid Alioua a mis en valeur les réalisations ainsi que l’implication positive des cadres en faveur de l’amélioration de la compétitivité et de la rentabilité de leur banque. Mustapha Bakkoury qui a pris part à cette rencontre a, d’après notre source, mis en exergue l’expérience, la compétence et tout le travail accompli par Khalid Alioua. D’où, d’ailleurs, l’attachement des actionnaires à ce que ce dernier reste au CIH en tant que vice-président.
Pour ce qui est de Khalid Alioua, il a le sentiment d’avoir accompli la mission pour laquelle il avait été nommé.
Au bout de quatre ans, il a redonné au CIH la place qui devait lui échoir sur le paysage bancaire national. Il a sauvé celle-ci de la banqueroute et l’a mise sur les rails d’un développement à la fois harmonieux et pérenne. Les faits et les indicateurs sont là pour le confirmer.
Concrètement, un défi de taille a été relevé: la gestion intelligente des créances en souffrance s’est traduite par une amélioration tangible des principaux indicateurs du Crédit immobilier et hôtelier. Les clients en difficulté ont généralement eu droit à des issues moins pénibles tandis que le recours à la justice n’a concerné que des cas particulièrement complexes.
Mais c’est surtout au niveau des créances en souffrance et du toilettage des comptes que s’est distingué Khalid Alioua. La banque a poursuivi son effort de provisionnement en dotant, au titre de la période 2004 - 2008, 3,7 milliards de DH avec 454 millions de DH constatés en 2008. Sur ce point, ces créances nettes sont passées de 5,3 milliards de DH en 2004 à 1,2 milliard seulement en 2008. Résultat qui a permis à Khalid Alioua de déclarer lors de la dernière présentation des résultats annuels du CIH : «Nous avons assaini en brut sur 4 ans 8,5 milliards de DH». Conséquence: moins de produits «toxiques» dans le bilan du CIH alors que les affaires qui plombaient cette banque ont été résolues.
Par ailleurs, les indicateurs sont on ne peut encourageants en dépit de l’impact de la crise financière et économique. La marge sur commissions progresse de 4,8% à 133 millions de DH, tandis que le résultat des opérations de marché bondit de 2,2 à 13,5 millions de DH en 2008.
A noter que le CIH a investi plus de 177 millions de DH pour les immobilisations d’exploitation et 36 millions de DH pour le hors exploitation. C’est ce qui a servi, d’ailleurs, à financer l’expansion du réseau CIH pour la création d’une trentaine d’agences en 2008.
S’agissant de l’année 2009, les prévisions de la banque ne sont pas moins ambitieuses. Elles prévoient l’ouverture de 30 nouvelles représentations. Cet effort de développement a alourdi les charges générales d’exploitation. Elles se sont appréciées de 9,5% à plus de 689 millions de DH, soit un coefficient d’exploitation s’établissant à 51,9%, contre 45,6% en 2007. Par conséquent, le produit net bancaire s’affaisse de 3,9% à 1,3 milliard de DH. Le résultat net, pour sa part, se replie de 71,5% à 404 millions de DH.