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Ils ont ainsi appelé à une réflexion profonde, dans le cadre d’un colloque national, comprenant toutes les parties concernées, afin de mettre un terme à une situation chaotique qui régit cette question. Et d’ajouter que la première des choses à entamer serait le recensement des terres collectives et des ayants droit. Une gestion rationnelle serait également possible avec la volonté de développer et d’améliorer la prestation des représentants des communautés ethniques « nouabs »,à travers la promulgation d’un nouveau statut et la tenue de sessions de formation en leur faveur. « On ne comprend pas jusqu’ici comment on choisit les nouabs, comment on sélectionne les projets de développement financés par le fonds de la tutelle, ni d’ailleurs comment on continue dans plusieurs cas de travailler avec des nouabs n’ayant plus de statut, sur le plan juridique », se sont demandés des ayants droit de plusieurs zones de la région.
La rencontre qui a vu la participation du Congrès mondial amazigh (CMA), de l’Association des populations des montagnes du monde (APMM), de l’Association Adrar-Boulman et du pôle des jeunes de Taza, s’est notamment focalisée sur les possibilités de pousser le plaidoyer en la matière qui devait aboutir à une nouvelle loi. Mais l’une des recommandations faisant montre du laxisme de l’Etat reste la mise en œuvre des conclusions et recommandations de la première rencontre nationale en 1995, qui sont restées lettre morte.