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Un musée de Bangkok propose à ses visiteurs une totale immersion dans le quotidien des non-voyants afin de sensibiliser le public aux difficultés que rencontrent ces personnes dans l’espace urbain et à l’insouciance des gens à leur égard.
Le «National Science Museum», réputé pour ses expériences scientifiques et ludiques, a baptisé cette initiative "Dialogue dans le noir" et compte en faire sa principale attraction pour le mois de novembre. Pour les organisateurs, cette initiative vise à inciter les gens à la compréhension envers les non-voyants et estiment que la meilleure façon d’y parvenir est de les amener à partager leur quotidien et leurs sensations. Pendant près d’une heure, des petits groupes de visiteurs vont être plongés dans l’obscurité totale. Munis d’une canne blanche et accompagnés par un guide non-voyant, les visiteurs vont évoluer dans un parcours mouvementé où des ambiances urbaines ont été reconstituées par des décors et des sonorisations réalistes. Lors de cette visite, les non-voyants expliquent à leur groupe les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien, notamment les transports en commun et les espaces publics qui ne favorisent pas les handicapés.
Après des expériences stressantes, comme traverser la rue, heurter un obstacle ou simplement s’immobiliser devant une situation insurmontable, les non-voyants font découvrir aux visiteurs leurs capacités insoupçonnées à évoluer dans l’espace en développant les autres sens afin de compenser la vue, notamment l’ouïe et l’odorat.
Les guides montrent également aux visiteurs comment aborder, aider ou guider une personne aveugle sans la brusquer ni lui faire peur.
"Ce n’est pas la pitié que l’on demande, mais plutôt la compréhension", explique Camp, l’un des guides bénévoles de cette expérience.
En Thaïlande, on compte actuellement entre 600.000 et 700.000 personnes aveugles et malvoyantes, dit-il, ajoutant que cette catégorie de personnes reste largement défavorisée sur le plan social et éducatif avec seulement 5% parmi elle qui disposent d’un emploi leur permettant de vivre de façon digne et autonome.
Les interlocuteurs des visiteurs du musée déplorent également le manque d’aménagements spéciaux et de facilités pour les non-voyants, particulièrement dans les transports en commun et dans les rues alors que les nouvelles technologies offrent de grandes possibilités dans ce domaine.
Le «National Science Museum», réputé pour ses expériences scientifiques et ludiques, a baptisé cette initiative "Dialogue dans le noir" et compte en faire sa principale attraction pour le mois de novembre. Pour les organisateurs, cette initiative vise à inciter les gens à la compréhension envers les non-voyants et estiment que la meilleure façon d’y parvenir est de les amener à partager leur quotidien et leurs sensations. Pendant près d’une heure, des petits groupes de visiteurs vont être plongés dans l’obscurité totale. Munis d’une canne blanche et accompagnés par un guide non-voyant, les visiteurs vont évoluer dans un parcours mouvementé où des ambiances urbaines ont été reconstituées par des décors et des sonorisations réalistes. Lors de cette visite, les non-voyants expliquent à leur groupe les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien, notamment les transports en commun et les espaces publics qui ne favorisent pas les handicapés.
Après des expériences stressantes, comme traverser la rue, heurter un obstacle ou simplement s’immobiliser devant une situation insurmontable, les non-voyants font découvrir aux visiteurs leurs capacités insoupçonnées à évoluer dans l’espace en développant les autres sens afin de compenser la vue, notamment l’ouïe et l’odorat.
Les guides montrent également aux visiteurs comment aborder, aider ou guider une personne aveugle sans la brusquer ni lui faire peur.
"Ce n’est pas la pitié que l’on demande, mais plutôt la compréhension", explique Camp, l’un des guides bénévoles de cette expérience.
En Thaïlande, on compte actuellement entre 600.000 et 700.000 personnes aveugles et malvoyantes, dit-il, ajoutant que cette catégorie de personnes reste largement défavorisée sur le plan social et éducatif avec seulement 5% parmi elle qui disposent d’un emploi leur permettant de vivre de façon digne et autonome.
Les interlocuteurs des visiteurs du musée déplorent également le manque d’aménagements spéciaux et de facilités pour les non-voyants, particulièrement dans les transports en commun et dans les rues alors que les nouvelles technologies offrent de grandes possibilités dans ce domaine.